A l'heure où le gouvernement a dans ses cartons trois projets de loi concernant la construction, le syndicat professionnel Syntec-Ingénierie souhaite la tenue d'assises entre les ministères concernés, les élus et les professionnels pour donner "des réponses coordonnées aux exigences de qualité globale et durable des ouvrages et des aménagements".
Cette proposition annoncée par Yann Leblais, président du Syntec-Ingénierie au cours d'un point de presse intervient alors que trois projets concernant le secteur de la construction sont en débat: le projet de réforme de l'architecture (ministère de la Culture), le projet de plan national de l'habitat (secrétariat d'Etat au Logement) et le projet de loi sur les risques industriels (ministère de l'Environnement).
"L'ingénierie est concernée par les trois projets en débat, qui pourraient contenir des opportunités nouvelles de développement, mais l'efficacité de ces propositions commande qu'elles soient rassemblées dans une vision globale", souligne le président de Syntec Ingénierie.
Evitant les polémiques, le Syntec-Ingénierie a rappelé son combat contre "l'éclatement des compétences" entre architectes et ingénieurs en France. Il se félicite d'ailleurs que le projet de réforme de la loi sur l'architecture "n'envisage plus d'étendre la mission obligatoire de l'architecte, mais s'attachera à faire évoluer et converger les formations de tous les professionnels architectes et ingénieurs".
Le syndicat de l'ingénierie relève que le plan habitat-construction prévoit la réorientation des formations initiales de toutes les professions de la maîtrise d'oeuvre pour rapprocher les professions d'ingénieurs et d'architectes "indispensable au succès de la politique de développement durable dans la construction".
Concernant le projet de loi sur les risques industriels, le Syntec souligne que les nouvelles dispositions impliquent tous ceux qui participent à l'organisation, à la conception et à la réalisation des installations à risques.
Enfin, pour le syndicat de l'ingénierie, la France doit se préparer à transposer dans la loi la directive européenne sur les marchés publics, en discussion actuellement au Parlement de Strasbourg, et qui prévoit de favoriser le "mieux disant" par rapport aux "moins disant".
Pour Yann Leblais, ces quatre projets relèvent d'une même préoccupation, celle de "répondre aux exigences nouvelles de la société en matière de qualité globale et durable des ouvrages et aménagements". Il propose de les "intégrer dans une approche coordonnée et interprofessionnelle autour d'une réflexion sur la formation, les évolutions du cadre d'exercice et une politique de sensibilisation".
Rappelons que le secteur de l'ingénierie représente 92.00O emplois dans l'étude, la conception d'ouvrage de bâtiments, d'infrastructures et d'équipements industriels. La réalisation de ces ouvrages représente 100 milliards d'euros d'investissements en France et 30 milliards d'euros à l'étranger.
"L'ingénierie est concernée par les trois projets en débat, qui pourraient contenir des opportunités nouvelles de développement, mais l'efficacité de ces propositions commande qu'elles soient rassemblées dans une vision globale", souligne le président de Syntec Ingénierie.
Evitant les polémiques, le Syntec-Ingénierie a rappelé son combat contre "l'éclatement des compétences" entre architectes et ingénieurs en France. Il se félicite d'ailleurs que le projet de réforme de la loi sur l'architecture "n'envisage plus d'étendre la mission obligatoire de l'architecte, mais s'attachera à faire évoluer et converger les formations de tous les professionnels architectes et ingénieurs".
Le syndicat de l'ingénierie relève que le plan habitat-construction prévoit la réorientation des formations initiales de toutes les professions de la maîtrise d'oeuvre pour rapprocher les professions d'ingénieurs et d'architectes "indispensable au succès de la politique de développement durable dans la construction".
Concernant le projet de loi sur les risques industriels, le Syntec souligne que les nouvelles dispositions impliquent tous ceux qui participent à l'organisation, à la conception et à la réalisation des installations à risques.
Enfin, pour le syndicat de l'ingénierie, la France doit se préparer à transposer dans la loi la directive européenne sur les marchés publics, en discussion actuellement au Parlement de Strasbourg, et qui prévoit de favoriser le "mieux disant" par rapport aux "moins disant".
Pour Yann Leblais, ces quatre projets relèvent d'une même préoccupation, celle de "répondre aux exigences nouvelles de la société en matière de qualité globale et durable des ouvrages et aménagements". Il propose de les "intégrer dans une approche coordonnée et interprofessionnelle autour d'une réflexion sur la formation, les évolutions du cadre d'exercice et une politique de sensibilisation".
Rappelons que le secteur de l'ingénierie représente 92.00O emplois dans l'étude, la conception d'ouvrage de bâtiments, d'infrastructures et d'équipements industriels. La réalisation de ces ouvrages représente 100 milliards d'euros d'investissements en France et 30 milliards d'euros à l'étranger.