Dans cadre de son plan de restructuration, Alstom a annoncé qu'il envisageait de supprimer 1.300 postes en Europe. Principales activités du groupe touchées : la construction de centrales électriques et l'informatique.
A l'annonce de suppressions d'emplois chez l'industriel Alstom, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a tenu à rassurer en indiquant dès la sortie du Conseil des ministres que la France n'était pas concernée par ces procédures.
En effet, dans le cadre de son plan de restructuration, l'industriel, spécialisé dans les infrastructures énergétiques et ferroviaires, a évoqué la suppression de 1.300 de postes en Europe dans les secteurs de la construction de centrales électriques et l'informatique. Un chiffre qui pourrait s'alourdir dans les prochains mois. Le groupe a également indiqué qu'il souhaitait céder certains actifs non stratégiques.
Au total, ce programme de cessions doit rapporter entre un milliard et deux milliards d'euros d'ici à décembre 2014. Pour expliquer ces décisions, le groupe a souligné qu'il était impacté par un marché de centrales à gaz atone en Europe. Néanmoins, le PDG, Patrick Kron, a souligné qu'Alstom pourrait effectuer des acquisitions afin "de développer des axes" stratégiques.
Pour rappel, le groupe qui emploie 93.000 salariés, dont 18.000 en France, avait déjà engagé en 2010 un plan de suppressions de près de 4.000 postes en Europe et aux Etats-Unis dans sa branche centrales électriques. A suivi en 2011, la disparition de 1.380 emplois dans la branche transport.
Le constructeur de centrales, d'équipements électriques et de matériel ferroviaire a enregistré un bénéfice net en recul de 3 % à 375 millions d'euros au premier semestre (mars-septembre). Le chiffre d'affaires s'est stabilisé à 9,73 milliards d'euros, soit -0,2%. Côté perspectives, le groupe prévoit une croissance "modeste" avec une marge opérationnelle stable sur l'exercice décalé 2013-2014.