Après avoir lancé le 4 novembre la plus grande grève du pays depuis 55 ans, les syndicats ont imposé leurs exigences sur la retraite anticipée dès 60 ans dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.
"Les syndicats ont finalement imposé leurs exigences contenues dans la convention collective signée en mars dernier", a affirmé mardi le syndicat Syna dans un communiqué, évoquant une "conquête sociale historique".
La grève, il y a une semaine, avait mobilisé quelque 15.000 travailleurs de la construction, à l'appel de deux syndicats, le Syna (interprofessionnel, tendance chrétienne) et le SIB (Syndicat Industrie et Bâtiment, proche du Parti socialiste).
Ceux-ci dénonçaient la non-application de la convention collective sur la retraite anticipée avant 65 ans. Le patronat avait estimé que le système prévu en mars ne permettait de payer 70% du salaire brut qu'aux seuls travailleurs partant à la retraite anticipée à 63 ans et non à ceux voulant partir dès 60 ans.
Estimant que la Convention collective ne constituait qu'un accord-cadre, les patrons avaient renoncé à verser leur part des cotisations à partir du 1er juillet dernier, comme cela était initialement prévu.
Au cours de la réunion de mardi, la plupart des points négociés ce printemps ont été reconduits. Toutefois, l'entrée en vigueur de la retraite anticipée, prévue par étapes à partir de janvier 2003, est "reportée de quelques mois", selon le communiqué syndical. L'extension de la convention collective aux quelque 85.000 employés concernés est prévue le 1er juillet 2003.
Comme prévu, la retraite à 60 ans sera financée par une cotisation salariale de 4% pour les employeurs et de 1% pour les travailleurs, qui restera inchangée jusqu'en 2011, affirme Syna. Le candidat à la retraite anticipée touchera 70% du salaire moyen de sa dernière année de travail, majorée d'un montant forfaitaire annuel.
La Société suisse des entrepreneurs (SSE, patronat) a souligné que les parties réexamineront la question de la retraite transitoire à l'été 2005 pour déterminer si le montant accordé peut être maintenu, avec des cotisations inchangées. Si ce n'est pas le cas, "les prestations seront adaptées vers le bas dès 2006", affirme la SSE dans un communiqué.
La grève, il y a une semaine, avait mobilisé quelque 15.000 travailleurs de la construction, à l'appel de deux syndicats, le Syna (interprofessionnel, tendance chrétienne) et le SIB (Syndicat Industrie et Bâtiment, proche du Parti socialiste).
Ceux-ci dénonçaient la non-application de la convention collective sur la retraite anticipée avant 65 ans. Le patronat avait estimé que le système prévu en mars ne permettait de payer 70% du salaire brut qu'aux seuls travailleurs partant à la retraite anticipée à 63 ans et non à ceux voulant partir dès 60 ans.
Estimant que la Convention collective ne constituait qu'un accord-cadre, les patrons avaient renoncé à verser leur part des cotisations à partir du 1er juillet dernier, comme cela était initialement prévu.
Au cours de la réunion de mardi, la plupart des points négociés ce printemps ont été reconduits. Toutefois, l'entrée en vigueur de la retraite anticipée, prévue par étapes à partir de janvier 2003, est "reportée de quelques mois", selon le communiqué syndical. L'extension de la convention collective aux quelque 85.000 employés concernés est prévue le 1er juillet 2003.
Comme prévu, la retraite à 60 ans sera financée par une cotisation salariale de 4% pour les employeurs et de 1% pour les travailleurs, qui restera inchangée jusqu'en 2011, affirme Syna. Le candidat à la retraite anticipée touchera 70% du salaire moyen de sa dernière année de travail, majorée d'un montant forfaitaire annuel.
La Société suisse des entrepreneurs (SSE, patronat) a souligné que les parties réexamineront la question de la retraite transitoire à l'été 2005 pour déterminer si le montant accordé peut être maintenu, avec des cotisations inchangées. Si ce n'est pas le cas, "les prestations seront adaptées vers le bas dès 2006", affirme la SSE dans un communiqué.