Pour transformer un ancien site industriel en Ecole supérieure des Beaux-Arts, l'architecte Louis Paillard a opté pour une stratégie d'«économie esthétique». Il a réparti le budget suivant l'utilisation des espaces : simple peinture blanche pour les ateliers mais panneaux travaillés en bois et métal pour les espaces communs (bibliothèque, cafétéria...).
Réhabiliter les 7.000 m2 d'une ancienne friche industrielle pour y installer une école d'art de 120 élèves, en respectant une enveloppe budgétaire de 3,8 millions d'euros, le défi lancé par la communauté d'agglomération Valenciennes Métropole à l'architecte Louis Paillard n'était pas simple.
Le curetage et la mise aux normes du bâtiment ayant mobilisé une importante partie du budget, il a fallu faire des choix. «Discuter avec les futurs utilisateurs et voir avec eux quelles étaient leurs priorités m'a permis de savoir où concentrer les efforts», explique Louis Paillard. C'est ce dosage inégal du budget selon l'utilisation des espaces que l'architecte appelle la stratégie d'«économie esthétique».
D'une part, les salles de classes ont été peintes en blanc du sol au plafond pour que les élèves puissent s'approprier librement les lieux. D'autre part, cinq espaces spécifiques ont été magnifiés par la création d'ambiances colorées et le détournement de matériaux industriels.
Ces espaces sont : le hall d'entrée jaune avec son escalier magistral recouvert de tôles laminées noires perforées ; la galerie d'exposition blanche avec une partie en double hauteur pour les grandes oeuvres ; la cafétéria rouge habillée de tôles perforées en acier galvanisé gris, l'amphithéâtre de 120 places revêtu de pin clair à l'intérieur et peint en rouge à l'extérieur ; et enfin la bibliothèque.
Pour la bibliothèque, Louis Paillard - ancien élève ébéniste de l'école Boulle - a utilisé un bois africain de type Okoumé pour recouvrir entièrement les murs et les plafonds. D'originales lampes suspendues orientables permettent d'éclairer les tables de travail, les rayonnages et le plafond. Quant au sol, il est de couleur bleu.
Pour Sonia Criton, la nouvelle directrice de l'école, «les lieux d'enseignement neutres et les espaces de convivialité à forte valeur ajoutée sont en adéquation avec notre mission d'enseignement et notre volonté de sensibilisation culturelle auprès du public».
Le curetage et la mise aux normes du bâtiment ayant mobilisé une importante partie du budget, il a fallu faire des choix. «Discuter avec les futurs utilisateurs et voir avec eux quelles étaient leurs priorités m'a permis de savoir où concentrer les efforts», explique Louis Paillard. C'est ce dosage inégal du budget selon l'utilisation des espaces que l'architecte appelle la stratégie d'«économie esthétique».
D'une part, les salles de classes ont été peintes en blanc du sol au plafond pour que les élèves puissent s'approprier librement les lieux. D'autre part, cinq espaces spécifiques ont été magnifiés par la création d'ambiances colorées et le détournement de matériaux industriels.
Ces espaces sont : le hall d'entrée jaune avec son escalier magistral recouvert de tôles laminées noires perforées ; la galerie d'exposition blanche avec une partie en double hauteur pour les grandes oeuvres ; la cafétéria rouge habillée de tôles perforées en acier galvanisé gris, l'amphithéâtre de 120 places revêtu de pin clair à l'intérieur et peint en rouge à l'extérieur ; et enfin la bibliothèque.
Pour la bibliothèque, Louis Paillard - ancien élève ébéniste de l'école Boulle - a utilisé un bois africain de type Okoumé pour recouvrir entièrement les murs et les plafonds. D'originales lampes suspendues orientables permettent d'éclairer les tables de travail, les rayonnages et le plafond. Quant au sol, il est de couleur bleu.
Pour Sonia Criton, la nouvelle directrice de l'école, «les lieux d'enseignement neutres et les espaces de convivialité à forte valeur ajoutée sont en adéquation avec notre mission d'enseignement et notre volonté de sensibilisation culturelle auprès du public».