Le logement reste le problème numéro un des saisonniers dans les stations de ski, notamment pour les employés du secteur de l'hôtellerie, estiment les professionnels.
«Les gens dans l'hôtellerie gagnent 1.100 euros net par mois alors que le loyer mensuel pour un studio dans la station est de 450 euros, sans les charges. Les gens préfèrent donc habiter dans leurs camions aménagés», explique Sabine Wilsher, agent municipal de la «maison des saisonniers» de Serre-Chevalier (Haute-Alpes).
Afin d'éviter le stationnement sauvage de camions de saisonniers à Serre-Chevalier, la municipalité voisine de Monetier-les-Bains (Hautes-Alpes) a décidé d'ouvrir cet hiver un camping avec un tarif spécial de 150 euros mensuel par camion, plus 6,5 euros par jour d'électricité. «Mais nous n'avons personne car les jeunes, qui touchent de petits salaires, trouvent tout trop cher», explique la gardienne.
«Même s'il y a toujours autant de stationnement sauvage de camions aménagés dans la vallée de la Tarentaise, les stations ont compris qu'elles devaient construire des hébergements pour les saisonniers, indispensables pour attirer la main d'?uvre», explique Dominique Renault, responsable d'un centre d'hébergement créé par la Croix Rouge à Bourg-Saint-Maurice.
De nombreux projets de construction de logements pour saisonniers sont en cours, notamment aux Arcs et à Tignes (Savoie), cette dernière station devant inaugurer en février un ensemble municipal avec une cinquantaine de logements saisonniers, qui s'ajouteront aux 230 logements qui leur sont réservés.
«Il n'est pas certain que cette ouverture ait un effet durable car, dans le passé, des patrons qui logeaient leurs salariés les ont dirigés vers ces nouveaux logements sociaux, pour récupérer leurs biens et les louer bien plus cher à des touristes», explique un employé municipal.
A Tignes, station située à 2.200 m d'altitude et où le stationnement payant est la règle, il n'y a pas de camping sauvage et il fait trop froid (couramment - 25 degrés la nuit) pour dormir dans un camion. Les saisonniers se partagent donc des studios dont le prix va de 500 à 1.000 euros par mois, indique la même source.
La solution du camping pour beaucoup de jeunes saisonniers présente des risques en matière de sécurité. «On voit des cars aménagés pour plusieurs personnes et chauffés avec un poêle à bois, sans tenir compte des règles de sécurité, ou des camions isotherme bricolés en caravane», explique le gardien du camping de Bourg-Saint-Maurice.
Les saisonniers travaillant en dehors des secteurs de l'hôtellerie et de la restauration ont moins de difficultés pour se loger.
«Il n'y a pas de problème pour les employés des remontées mécaniques car il habitent en majorité sur place et pour ceux qui viennent de loin, les grandes entreprises du secteur ont mutualisé le 1% logement depuis 20 ans, et peuvent proposer des solutions», explique le délégué général du Syndicat national des téléphériques (qui regroupe les exploitants de remontées), Jean-Charles Simiand.
Afin d'éviter le stationnement sauvage de camions de saisonniers à Serre-Chevalier, la municipalité voisine de Monetier-les-Bains (Hautes-Alpes) a décidé d'ouvrir cet hiver un camping avec un tarif spécial de 150 euros mensuel par camion, plus 6,5 euros par jour d'électricité. «Mais nous n'avons personne car les jeunes, qui touchent de petits salaires, trouvent tout trop cher», explique la gardienne.
«Même s'il y a toujours autant de stationnement sauvage de camions aménagés dans la vallée de la Tarentaise, les stations ont compris qu'elles devaient construire des hébergements pour les saisonniers, indispensables pour attirer la main d'?uvre», explique Dominique Renault, responsable d'un centre d'hébergement créé par la Croix Rouge à Bourg-Saint-Maurice.
De nombreux projets de construction de logements pour saisonniers sont en cours, notamment aux Arcs et à Tignes (Savoie), cette dernière station devant inaugurer en février un ensemble municipal avec une cinquantaine de logements saisonniers, qui s'ajouteront aux 230 logements qui leur sont réservés.
«Il n'est pas certain que cette ouverture ait un effet durable car, dans le passé, des patrons qui logeaient leurs salariés les ont dirigés vers ces nouveaux logements sociaux, pour récupérer leurs biens et les louer bien plus cher à des touristes», explique un employé municipal.
A Tignes, station située à 2.200 m d'altitude et où le stationnement payant est la règle, il n'y a pas de camping sauvage et il fait trop froid (couramment - 25 degrés la nuit) pour dormir dans un camion. Les saisonniers se partagent donc des studios dont le prix va de 500 à 1.000 euros par mois, indique la même source.
La solution du camping pour beaucoup de jeunes saisonniers présente des risques en matière de sécurité. «On voit des cars aménagés pour plusieurs personnes et chauffés avec un poêle à bois, sans tenir compte des règles de sécurité, ou des camions isotherme bricolés en caravane», explique le gardien du camping de Bourg-Saint-Maurice.
Les saisonniers travaillant en dehors des secteurs de l'hôtellerie et de la restauration ont moins de difficultés pour se loger.
«Il n'y a pas de problème pour les employés des remontées mécaniques car il habitent en majorité sur place et pour ceux qui viennent de loin, les grandes entreprises du secteur ont mutualisé le 1% logement depuis 20 ans, et peuvent proposer des solutions», explique le délégué général du Syndicat national des téléphériques (qui regroupe les exploitants de remontées), Jean-Charles Simiand.