La station d’épuration de Laval (Mayenne) a mis en place un système écologique depuis le mois de décembre permettant d’utiliser pleinement les ressources qu’elle contient : de la boue générée par le traitement des eaux usées. Détail du mécanisme de ce plancher chauffant avec Jacques Brault, directeur de la station d’épuration.
Depuis décembre, la station d’épuration de Laval a été légèrement transformée, elle a intégré deux serres solaires pour sécher la boue destiné à être utilisée comme engrais. Cela fait plus de 25 ans que cette station d’épuration transforme les boues en bio gaz.
La nouveauté est que le bio gaz est à présent utilisé pour alimenter un plancher chauffant qui permet de sécher les boues. Celui-ci complète le séchage solaire : «la boue sèche l’hiver grâce uniquement à ce plancher chauffant», explique Jacques Brault, directeur de la station.
Comment fonctionne le système de ce plancher chauffant ?
Les boues liquides sont envoyées dans un digesteur. Des bactéries transforment la boue en bio gaz – combustible composé de 60% de méthane et 40% de CO2. Le bio gaz qui ne pollue pas tant qu’il n’est pas rejeté dans l’air, passe dans une chaudière. L’eau est alors réchauffée à 80°C puis passe par un échangeur pour être chauffée à 45°C. Le plancher est ainsi chauffé à basse température et permet de sécher les boues destinées à être utilisées dans l’agriculture comme engrais. Les serres horticoles permettent également de sécher les boues grâce aux rayons solaires et des ventilateurs ont été installés pour extraire l’humidité.
Pourquoi sécher les boues issues du traitement des eaux usées ?
9.500 tonnes de boues sont générées chaque année par le traitement des eaux usées dans la station d’épuration de Laval, ce qui représente environ 40 tonnes de boues par jour. 4.000 tonnes sont envoyées sur un sécheur solaire. Et 1.000 tonnes de boues seulement sortent de la station grâce au séchage. Ce qui diminue fortement le coût des transports.
«Dans 2 ans, nous souhaitons fabriquer de l’électricité grâce à ce bio gaz pour ensuite la revendre à EDF», a déclaré le directeur de la station d’épuration de Laval, Jacques Brault.
La nouveauté est que le bio gaz est à présent utilisé pour alimenter un plancher chauffant qui permet de sécher les boues. Celui-ci complète le séchage solaire : «la boue sèche l’hiver grâce uniquement à ce plancher chauffant», explique Jacques Brault, directeur de la station.
Comment fonctionne le système de ce plancher chauffant ?
Les boues liquides sont envoyées dans un digesteur. Des bactéries transforment la boue en bio gaz – combustible composé de 60% de méthane et 40% de CO2. Le bio gaz qui ne pollue pas tant qu’il n’est pas rejeté dans l’air, passe dans une chaudière. L’eau est alors réchauffée à 80°C puis passe par un échangeur pour être chauffée à 45°C. Le plancher est ainsi chauffé à basse température et permet de sécher les boues destinées à être utilisées dans l’agriculture comme engrais. Les serres horticoles permettent également de sécher les boues grâce aux rayons solaires et des ventilateurs ont été installés pour extraire l’humidité.
Pourquoi sécher les boues issues du traitement des eaux usées ?
9.500 tonnes de boues sont générées chaque année par le traitement des eaux usées dans la station d’épuration de Laval, ce qui représente environ 40 tonnes de boues par jour. 4.000 tonnes sont envoyées sur un sécheur solaire. Et 1.000 tonnes de boues seulement sortent de la station grâce au séchage. Ce qui diminue fortement le coût des transports.
«Dans 2 ans, nous souhaitons fabriquer de l’électricité grâce à ce bio gaz pour ensuite la revendre à EDF», a déclaré le directeur de la station d’épuration de Laval, Jacques Brault.
