Les prix de l'immobilier en Grande-Bretagne sont restés stables en avril par rapport à mars et leur rythme de hausse sur douze mois s'est encore ralenti, selon des chiffres publiés vendredi par la banque Halifax.
Par rapport à avril 2004, les prix de l'immobilier ont progressé de 7,8%, contre 9,7% en mars, 12,1% en février et 13,7% en janvier. «De manière générale, il n'y a eu aucun mouvement sur les prix des maisons en Grande-Bretagne depuis janvier», a relevé Halifax. La banque a relevé que le rythme de progression sur 12 mois est «désormais très proche de sa moyenne historique de long terme, qui est de 8%». Le taux de 7,8% est le plus bas depuis juin 2001 et il est bien loin de la hausse de 22,1% en glissement annuel encore enregistrée par les prix de l'immobilier en juillet dernier.
«Le taux de hausse des prix sur douze mois devrait continuer à reculer dans les prochains mois», anticipe Martin Ellis, économiste de la banque. «D'après les derniers indicateurs, le niveau d'activité se stabilise après une période de déclin l'an dernier», a poursuivi Halifax.
«Le nombre de prêts accordés pour l'achat d'une maison a augmenté pour le deuxième mois consécutif en mars, d'après la Banque d'Angleterre, mais il était encore inférieur de 26% par rapport à mars 2004».
Les économistes expliquent le ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier en Grande-Bretagne observé depuis l'été dernier par le relèvement des taux d'intérêt opéré par la Banque d'Angleterre entre novembre 2003 et août 2004. La banque centrale a relevé ses taux d'intérêt à cinq reprises durant la période, pour les porter à 4,75% actuellement, afin de prévenir une éventuelle surchauffe du marché de l'immobilier et de favoriser un recul en douceur des prix.
John Butler, économiste de la banque HSBC, estime cependant que le marché est toujours surévalué et qu'une baisse plus brutale du nombre de transactions et des prix est encore à venir.
«Le taux de hausse des prix sur douze mois devrait continuer à reculer dans les prochains mois», anticipe Martin Ellis, économiste de la banque. «D'après les derniers indicateurs, le niveau d'activité se stabilise après une période de déclin l'an dernier», a poursuivi Halifax.
«Le nombre de prêts accordés pour l'achat d'une maison a augmenté pour le deuxième mois consécutif en mars, d'après la Banque d'Angleterre, mais il était encore inférieur de 26% par rapport à mars 2004».
Les économistes expliquent le ralentissement de la hausse des prix de l'immobilier en Grande-Bretagne observé depuis l'été dernier par le relèvement des taux d'intérêt opéré par la Banque d'Angleterre entre novembre 2003 et août 2004. La banque centrale a relevé ses taux d'intérêt à cinq reprises durant la période, pour les porter à 4,75% actuellement, afin de prévenir une éventuelle surchauffe du marché de l'immobilier et de favoriser un recul en douceur des prix.
John Butler, économiste de la banque HSBC, estime cependant que le marché est toujours surévalué et qu'une baisse plus brutale du nombre de transactions et des prix est encore à venir.