CONCESSION. Le consortium Vinci-Bouygues, actuel concessionnaire du stade de France en lice pour le renouvellement du contrat, a finalement été écarté par l'État au profit de son concurrent. Une décision qu'il conteste.
La décision est tombée la semaine dernière. Après plusieurs mois d'échanges, l'État a annoncé entrer en négociations exclusives avec le lyonnais GL events pour le renouvellement de la concession du stade de France. Un choix qui, d'après l'AFP, n'a pas manqué de faire grincer des dents le concurrent laissé de côté (et actuel concessionnaire), à savoir un consortium composé de Vinci et de Bouygues.
"Le nouveau contrat de concession, accordé pour 30 ans, doit être signé en avril 2025. La concession actuelle s'achève début août 2025", précise l'AFP.
Une décision prise par favoritisme ?
Selon nos confrères, ces derniers comptent bien contester en justice la procédure de renouvellement de la concession. Ils reprochent notamment une "iniquité de traitement entre les candidats". Une source proche du dossier aurait en effet déclaré à l'AFP que "la décision [avait] été prise en plein flou de la motion de censure", et qu'il s'agissait "d'une décision politique", liée à la "proximité" de GL events avec le président de la République.
Contacté par Batiactu, Vinci n'a pas souhaité faire de commentaires. Bouygues, de son côté, n'a pas répondu à nos sollicitations pour l'instant.