Suite aux propositions de la préfecture sur le relogement des familles, les squatteurs dAubervilliers (93) ont décidé de quitter le campement quils occupaient depuis deux mois.
Les squatteurs dAubervilliers ont accepté de quitter leur campement suite aux engagements pris par le sous-préfet de Saint-Denis, Olivier Dubaut.
Ce dernier a proposé de reloger les cinq familles expulsées fin juin et début juillet de leurs logements. Il sest également engagé à mettre en place une enquête sociale afin d'étudier les possibilités de relogement pour 26 autres familles menacées d'une expulsion prochaine. A la fin de cette phase, il devrait lancer la même enquête pour les 40 autres familles ayant participé depuis le 11 juillet au squat.
Il a également ajouté que ces propositions ne valent «que pour les familles en situation régulière», «à l'évacuation immédiate du campement».
Le sous-préfet a également posé deux autres conditions: que les familles soient inscrites sur les listes d'attente de logement social, et qu'elles s'engagent à verser «des indemnités d'occupation dues au bailleur», l'OPHLM d'Aubervilliers, où 3.800 demandes de logement sont en attente.
A noter que la centaine de squatteurs dAubervilliers, dont le campement se trouvait depuis deux mois devant un groupe scolaire, avait été évacuée jeudi dernier dans la matinée. Le soir même, les 112 personnes organisaient leur retour sur les lieux. Cette expulsion faisait suite à une décision de justice, qui avait été saisie par la municipalité.
Ce dernier a proposé de reloger les cinq familles expulsées fin juin et début juillet de leurs logements. Il sest également engagé à mettre en place une enquête sociale afin d'étudier les possibilités de relogement pour 26 autres familles menacées d'une expulsion prochaine. A la fin de cette phase, il devrait lancer la même enquête pour les 40 autres familles ayant participé depuis le 11 juillet au squat.
Il a également ajouté que ces propositions ne valent «que pour les familles en situation régulière», «à l'évacuation immédiate du campement».
Le sous-préfet a également posé deux autres conditions: que les familles soient inscrites sur les listes d'attente de logement social, et qu'elles s'engagent à verser «des indemnités d'occupation dues au bailleur», l'OPHLM d'Aubervilliers, où 3.800 demandes de logement sont en attente.
A noter que la centaine de squatteurs dAubervilliers, dont le campement se trouvait depuis deux mois devant un groupe scolaire, avait été évacuée jeudi dernier dans la matinée. Le soir même, les 112 personnes organisaient leur retour sur les lieux. Cette expulsion faisait suite à une décision de justice, qui avait été saisie par la municipalité.