Après avoir été expulsées jeudi matin, les 112 personnes du campement d'Aubervilliers (93) ont décidé de reprendre possession des lieux le soir même. La police est intervenue à nouveau et a fait évacuer le campement.
La centaine de squatteurs d'Aubervilliers, dont le campement se trouvait depuis deux mois devant un groupe scolaire, a été évacué jeudi dans la matinée. Le soir même, les squatteurs organisaient leur retour sur les lieux.
«Nous resterons là ce soir», a expliqué à l'AFP Ibrahim Souare, un porte parole du groupe, souhaitant «que toutes les familles soient relogées». Toutefois, les squatteurs ont été à nouveau délogés par la police.
De son côté, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, qui s'était rendue sur place jeudi matin a répondu aux attaques de la municipalité communiste qui avait demandé cette expulsion. Rama Yade a déclaré sur Europe 1 : «l'extrême gauche n'a pas de leçon à donner à la droite en matière de logement» et elle a aussi ajouté «Sur cette question du logement, le camp du bien n'est pas à gauche et le camp du mal n'est pas à droite».
Concernant les explications qui lui ont été demandées par le Premier ministre, après sa visite controversée, elle a répondu que François Fillon «a tout à fait compris le fond de sa pensée» avant d'ajouter : «Il a surtout expliqué qu'en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant».
«Nous resterons là ce soir», a expliqué à l'AFP Ibrahim Souare, un porte parole du groupe, souhaitant «que toutes les familles soient relogées». Toutefois, les squatteurs ont été à nouveau délogés par la police.
De son côté, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'Homme, Rama Yade, qui s'était rendue sur place jeudi matin a répondu aux attaques de la municipalité communiste qui avait demandé cette expulsion. Rama Yade a déclaré sur Europe 1 : «l'extrême gauche n'a pas de leçon à donner à la droite en matière de logement» et elle a aussi ajouté «Sur cette question du logement, le camp du bien n'est pas à gauche et le camp du mal n'est pas à droite».
Concernant les explications qui lui ont été demandées par le Premier ministre, après sa visite controversée, elle a répondu que François Fillon «a tout à fait compris le fond de sa pensée» avant d'ajouter : «Il a surtout expliqué qu'en matière de cohérence gouvernementale il faut en parler entre nous avant».
