En annonçant une progression de ses résultats, le groupe français Spie se présente sous ses meilleurs aspects avant de passer définitivement sous le pavillon britannique du groupe Amec. Mais, comme son actionnaire de référence, Spie s'éloigne peu à peu de son métier d'origine. L'ex-major devrait même supprimer 150 postes dans les travaux publics.
En présentant les résultats 2001, très certainement les derniers en tant que groupe indépendant, Spie fait une belle sortie avec un résultat net en progression de 31,5% à 50,1 millions d'euros et un résultat d'exploitation en hausse de 26% à 80,2 millions d'euros.
Des résultats qui devraient rassurer le groupe Amec qui était venu à la rescousse de Spie (ex Spie-Batignolles) en 1997 et devrait "vraisemblablement" en fin d'année prendre possession du groupe français dont il détient déjà 46%.
En effet, les 54% du capital restant sont actuellement dans les mains des salariés de Spie dans le cadre d'un RES (rachat d'entreprise par ses salariés) dont le déverrouillage est prévu pour fin 2002. Et la direction d'Amec, qui a la latitude de ne pas exercer son option, s'est prononcée début janvier en faveur d'une reprise de Spie.
"Nous espérons que d'ici fin décembre rien ne changera et qu'Amec exercera son option d'achat" a indiqué Jean Monville, président du Spie, qui commentait jeudi les résultat annuels de son groupe.
Selon lui, la fusion avec Amec est une très belle opportunité pour créer un groupe leader dans la construction et des services. Cela permettra à Spie de poursuivre ses activités et son développement, notamment dans des métiers porteurs comme les travaux électriques, les transports, les télécommunications où il a conquis de belles positions depuis quelques années.
Pour 2002, le groupe prévoit la poursuite de la croissance de son résultat net "à deux chiffres" et envisage des acquisitions dans l'ingénierie électrique, avec notamment comme pays cibles l'Allemagne et l'Espagne et éventuellement l'Italie.
"Nous avons, même sans l'intervention d'Amec, la possibilité d'investir chaque année dans des acquisitions qui nous apporteraient environ 200 millions d'euros de chiffre d'affaires" a ajouté Olivier Dubois, directeur général.
En 2001, Spie, a réalisé un chiffre d'affaires de 3,07 milliards d'euros (+13,5% sur 2000), dont 61% dans l'énergie et les télécommunications, 11% dans les rails et 28% dans la construction.
Ce pôle qui était auparavant la tête de pont de Spie ne représente plus qu'un volume d'affaire de 840 millions d'euros et le résultat peine à s'équilibrer. Conformément aux nouvelles orientation du groupe, les deux divisions travaux publics vont d'ailleurs fusionner. En effet, Spie a obtenu l'accord du comité d'entreprise pour passer les activités TP à l'export sous la coupe de Spie Batignolles. Cette réorganisation devrait impliquer une réduction du chiffre d'affaires et des effectifs de 150 personnes.
Il est clair que dans la perspective d'un rapprochement avec Amec, le métier de la construction, surtout au niveau régional français, n'a pas grand intérêt pour le groupe britannique, conclu M. Monville.
Des résultats qui devraient rassurer le groupe Amec qui était venu à la rescousse de Spie (ex Spie-Batignolles) en 1997 et devrait "vraisemblablement" en fin d'année prendre possession du groupe français dont il détient déjà 46%.
En effet, les 54% du capital restant sont actuellement dans les mains des salariés de Spie dans le cadre d'un RES (rachat d'entreprise par ses salariés) dont le déverrouillage est prévu pour fin 2002. Et la direction d'Amec, qui a la latitude de ne pas exercer son option, s'est prononcée début janvier en faveur d'une reprise de Spie.
"Nous espérons que d'ici fin décembre rien ne changera et qu'Amec exercera son option d'achat" a indiqué Jean Monville, président du Spie, qui commentait jeudi les résultat annuels de son groupe.
Selon lui, la fusion avec Amec est une très belle opportunité pour créer un groupe leader dans la construction et des services. Cela permettra à Spie de poursuivre ses activités et son développement, notamment dans des métiers porteurs comme les travaux électriques, les transports, les télécommunications où il a conquis de belles positions depuis quelques années.
Pour 2002, le groupe prévoit la poursuite de la croissance de son résultat net "à deux chiffres" et envisage des acquisitions dans l'ingénierie électrique, avec notamment comme pays cibles l'Allemagne et l'Espagne et éventuellement l'Italie.
"Nous avons, même sans l'intervention d'Amec, la possibilité d'investir chaque année dans des acquisitions qui nous apporteraient environ 200 millions d'euros de chiffre d'affaires" a ajouté Olivier Dubois, directeur général.
En 2001, Spie, a réalisé un chiffre d'affaires de 3,07 milliards d'euros (+13,5% sur 2000), dont 61% dans l'énergie et les télécommunications, 11% dans les rails et 28% dans la construction.
Ce pôle qui était auparavant la tête de pont de Spie ne représente plus qu'un volume d'affaire de 840 millions d'euros et le résultat peine à s'équilibrer. Conformément aux nouvelles orientation du groupe, les deux divisions travaux publics vont d'ailleurs fusionner. En effet, Spie a obtenu l'accord du comité d'entreprise pour passer les activités TP à l'export sous la coupe de Spie Batignolles. Cette réorganisation devrait impliquer une réduction du chiffre d'affaires et des effectifs de 150 personnes.
Il est clair que dans la perspective d'un rapprochement avec Amec, le métier de la construction, surtout au niveau régional français, n'a pas grand intérêt pour le groupe britannique, conclu M. Monville.