Une information judiciaire sur une affaire de fausses factures présumées touchant la SAEMES, société d'économie mixte qui gère les parkings municipaux parisiens, a été ouverte mardi, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.
L'enquête, ouverte pour "abus de biens sociaux, faux et usage de faux", sera confiée à un juge du pôle financier du tribunal de grande instance. Elle fait suite à une plainte contre X avec constitution de partie civile déposée par le président de cette société, Denis Baupin - qui est également adjoint Vert à la mairie de Paris - et intervient après l'ouverture par le parquet d'une enquête préliminaire.
L'émission des factures douteuses remonterait à 2002. Les commissaires aux comptes de la SAEMES, qui gère 60 parcs de stationnement, avaient constaté des "anomalies de gestion" qu'ils avaient signalées au parquet le 16 avril.
Ils avaient notamment relevé plusieurs factures litigieuses dont le montant global avoisinerait 500.000 euros, avait-on indiqué de source judiciaire.
L'ancien directeur général de la SAEMES - détenue à 65% par la ville de Paris - Philippe Geffroy, élu UMP de Seine-Saint-Denis, avait démissionné en mars à la demande de la mairie.
Lundi, la gestion de cette société a fait l'objet d'un vif échange entre la gauche et la droite du conseil de Paris, à l'occasion du vote d'une avance de neuf millions d'euros à la SAEMES, pour l'aider à franchir une passe financière difficile.
Deux élus de droite ont alors reproché à M. Baupin son manque de vigilance et l'un d'entre eux lui a demandé s'il comptait démissionner. Dans un grand brouhaha, M. Baupin a vivement rétorqué que l'opposition avait eu "beaucoup de compréhension pour (son) ami".
L'émission des factures douteuses remonterait à 2002. Les commissaires aux comptes de la SAEMES, qui gère 60 parcs de stationnement, avaient constaté des "anomalies de gestion" qu'ils avaient signalées au parquet le 16 avril.
Ils avaient notamment relevé plusieurs factures litigieuses dont le montant global avoisinerait 500.000 euros, avait-on indiqué de source judiciaire.
L'ancien directeur général de la SAEMES - détenue à 65% par la ville de Paris - Philippe Geffroy, élu UMP de Seine-Saint-Denis, avait démissionné en mars à la demande de la mairie.
Lundi, la gestion de cette société a fait l'objet d'un vif échange entre la gauche et la droite du conseil de Paris, à l'occasion du vote d'une avance de neuf millions d'euros à la SAEMES, pour l'aider à franchir une passe financière difficile.
Deux élus de droite ont alors reproché à M. Baupin son manque de vigilance et l'un d'entre eux lui a demandé s'il comptait démissionner. Dans un grand brouhaha, M. Baupin a vivement rétorqué que l'opposition avait eu "beaucoup de compréhension pour (son) ami".