L'autorité publique italienne chargée des chantiers autoroutiers, l'Anas, fera l'objet d'une enquête, à la demande du ministre des Infrastructures et ancien magistrat, Antonio Di Pietro, en raison de soupçons de gestion frauduleuse.
Le ministre a lancé cette mise en garde alors que de grands chantiers routiers et autoroutiers vont être bientôt arrêtés faute de fonds publics.
«Il y a un problème de crédibilité patrimoniale concernant la subsistance et l'existence de l'Anas», a déclaré Antonio di Pietro lors d'une audition au parlement. L'Anas est théoriquement au bord de la faillite et le gouvernement va devoir envisager la nomination d'un commissaire extraordinaire pour superviser la gestion, a-t-il indiqué.
«Il faut évaluer l'hypothèse de fausses communications sociales et de faux en bilan pour ce qui concerne la partie pénale mais nous sommes parallèlement en présence d'un patrimoine net inférieur à la dette», ce qui devrait conduire ses dirigeants à se déclarer en faillite, a ajouté le ministre. Le «trou» s'élève à environ 3,5 milliards d'euros et la situation a été signalée au ministère de l'Economie, à la Cour des comptes et au procureur de la République, selon Antonio Di Pietro.
Le problème est né en 2002 quand le statut de la société a changé et que les fonds ont été affectées à deux utilisations différentes, a indiqué le ministre qui a aussi évoqué des soupçons sur des facturations de prestations de conseil non réalisées. Antonio Di Pietro a demandé au ministre de l'Economie, Tommaso Padoa-Schioppa, et au président du Conseil Romano Prodi de nouvelles ressources financières pour l'Anas mais aussi d'envisager un changement de la direction de la société publique présidée par Vincenzo Pozzi.
«Il y a un problème de crédibilité patrimoniale concernant la subsistance et l'existence de l'Anas», a déclaré Antonio di Pietro lors d'une audition au parlement. L'Anas est théoriquement au bord de la faillite et le gouvernement va devoir envisager la nomination d'un commissaire extraordinaire pour superviser la gestion, a-t-il indiqué.
«Il faut évaluer l'hypothèse de fausses communications sociales et de faux en bilan pour ce qui concerne la partie pénale mais nous sommes parallèlement en présence d'un patrimoine net inférieur à la dette», ce qui devrait conduire ses dirigeants à se déclarer en faillite, a ajouté le ministre. Le «trou» s'élève à environ 3,5 milliards d'euros et la situation a été signalée au ministère de l'Economie, à la Cour des comptes et au procureur de la République, selon Antonio Di Pietro.
Le problème est né en 2002 quand le statut de la société a changé et que les fonds ont été affectées à deux utilisations différentes, a indiqué le ministre qui a aussi évoqué des soupçons sur des facturations de prestations de conseil non réalisées. Antonio Di Pietro a demandé au ministre de l'Economie, Tommaso Padoa-Schioppa, et au président du Conseil Romano Prodi de nouvelles ressources financières pour l'Anas mais aussi d'envisager un changement de la direction de la société publique présidée par Vincenzo Pozzi.