Plus de 400 entreprises de BTP, néerlandaises mais aussi étrangères, sont accusées d'entente illégale par l'autorité néerlandaise de la concurrence (NMa).

Certaines de ces entreprises sont impliquées dans la construction du tronçon néerlandais de la ligne ferroviaire à grande vitesse reliant Paris à Amsterdam a précisé jeudi l'autorité néerlandaise de la concurrence (NMa) sans toutefois communiqué le nom des entreprises incriminées.

Ces entreprises risquent de lourdes amendes pour entente illégale sur le prix de certaines offres publiques et pour le partage de certains marchés.
La NMa peut imposer une amende maximale équivalent à 10% du chiffre d'affaires annuel d'une société. "La hauteur d'une amende dépend ensuite de toute une série de facteurs pour chaque entreprise", précise cependant une porte-parole de la NMa, Barbara Roest.

"La NMa accuse deux groupes de six entreprises de construction et de fabrication de béton de s'être partagés des marchés" lors de la construction de la ligne de transport de marchandises reliant le port de Rotterdam à l'Allemagne (Betuwelijn) et du tronçon néerlandais du Thalys (ndlr: dont la construction n'est pas encore terminée), précise un communiqué.
Plus de 400 entreprises, dont les douze déjà mentionnées, sont par ailleurs accusées d'entente préalable sur le montant de plusieurs offres entre 1998 et 2001.

Quelque 140 d'entre elles ont déjà reconnu les faits et demandé une grâce partielle en échange de leur collaboration à l'enquête. Pour les autres, la NMa propose une procédure accélérée de sanctions qui permettrait de faire peau neuve pour le secteur du BTP.
Le ministre de l'Economie Laurens Jan Brinkhorst a appelé ces entreprises à accepter cette offre afin de mettre fin au scandale qui touchent le secteur depuis plusieurs années.

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