Selon un rapport de la «Commission Énergie» du Centre danalyse stratégique, la France ne devrait pas parvenir à réduire par 4 ses émissions de CO2 dici 2050. Afin daméliorer ses performances, le rapport préconise des solutions énergétiques encore plus radicales que celles du Grenelle de lenvironnement. Détail des propositions.
«Les différents scénarios étudiés ne conduisent pas à diviser les émissions de gaz carbonique en 2050 par plus de 2,1 à 2,4 par rapport à celles de 1990», souligne Jean Syrota, président de la Commission Energie du Centre danalyse stratégique qui vient de publier un rapport sur l'énergie à l'horizon 2050.
La France un bon élève
Selon ce rapport, la France ne devrait pas réussir à réduire par 4 ses émissions de CO2 dici 2050. Toutefois, la France étant un bon élève en matière énergétique, elle ne devrait pas être obligée de diminuer ses émissions autant que les autres pays européens : «ce qui fait la différence par rapport à nos principaux partenaires européens, cest que la France a presque totalement décarboné sa production délectricité notamment grâce à la production hydraulique et nucléaire», indique le rapport. «Rien ne justifie quun citoyen français doive consacrer des moyens économiques importants pour limiter ses émissions à la moitié de celles dun citoyen allemand ou britannique», explique Jean Syrota. Il souligne quil suffirait que la France divise ses émissions par 2,5 pour être au même niveau que les autres pays européens dici 2050.
Une politique ferme pour atteindre les objectifs
«Si l'on veut aller vers le facteur 4 européen, il faut sans tarder engager une politique ferme comme jamais on en a engagée même après le premier choc pétrolier en 1974», a souligné Jean Syrota. Le rapport propose donc des solutions plus importantes que celles envisagées par les groupes de travail du Grenelle de lenvironnement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre notamment en matière dénergies renouvelables.
Les associations écologistes ont réagi rapidement à la publication du rapport dénonçant le «faux pragmatisme» et le «manque d'ambition» de létude.
La France un bon élève
Selon ce rapport, la France ne devrait pas réussir à réduire par 4 ses émissions de CO2 dici 2050. Toutefois, la France étant un bon élève en matière énergétique, elle ne devrait pas être obligée de diminuer ses émissions autant que les autres pays européens : «ce qui fait la différence par rapport à nos principaux partenaires européens, cest que la France a presque totalement décarboné sa production délectricité notamment grâce à la production hydraulique et nucléaire», indique le rapport. «Rien ne justifie quun citoyen français doive consacrer des moyens économiques importants pour limiter ses émissions à la moitié de celles dun citoyen allemand ou britannique», explique Jean Syrota. Il souligne quil suffirait que la France divise ses émissions par 2,5 pour être au même niveau que les autres pays européens dici 2050.
Une politique ferme pour atteindre les objectifs
«Si l'on veut aller vers le facteur 4 européen, il faut sans tarder engager une politique ferme comme jamais on en a engagée même après le premier choc pétrolier en 1974», a souligné Jean Syrota. Le rapport propose donc des solutions plus importantes que celles envisagées par les groupes de travail du Grenelle de lenvironnement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre notamment en matière dénergies renouvelables.
Les associations écologistes ont réagi rapidement à la publication du rapport dénonçant le «faux pragmatisme» et le «manque d'ambition» de létude.
Les propositions du rapport Syrota
Bâtiment : Etendre aux propriétaires-bailleurs les avantages fiscaux pour ceux qui entreprennent des travaux favorisant les économies dénergie et lutilisation dénergies renouvelables. Obligation dun ravalement thermique (isolation) des immeubles dans un délai de 10 ans. Installation de compteurs individuels de chauffage et de compteurs délectricité électroniques. Développer la recherche sur les bâtiments à énergie positive
Biocarburants : arrêt des investissements dans les biocarburants de première génération pour se focaliser sur ceux de deuxième génération qui utilisent toute la plante pour produire de lénergie
Nucléaire : développer la recherche en faveur des réacteurs nucléaires de quatrième génération
Transport : augmentation de la taxe intérieure sur les produits pétroliers, mise en place de péages urbains, rétablissement de la vignette automobile sous forme de taxe
Hydrocarbures : développer la recherche sur le captage et le stockage de CO2
Bâtiment : Etendre aux propriétaires-bailleurs les avantages fiscaux pour ceux qui entreprennent des travaux favorisant les économies dénergie et lutilisation dénergies renouvelables. Obligation dun ravalement thermique (isolation) des immeubles dans un délai de 10 ans. Installation de compteurs individuels de chauffage et de compteurs délectricité électroniques. Développer la recherche sur les bâtiments à énergie positive
Biocarburants : arrêt des investissements dans les biocarburants de première génération pour se focaliser sur ceux de deuxième génération qui utilisent toute la plante pour produire de lénergie
Nucléaire : développer la recherche en faveur des réacteurs nucléaires de quatrième génération
Transport : augmentation de la taxe intérieure sur les produits pétroliers, mise en place de péages urbains, rétablissement de la vignette automobile sous forme de taxe
Hydrocarbures : développer la recherche sur le captage et le stockage de CO2