La filière solaire thermodynamique (CSP pour Concentrating Solar Power) française peine à émerger. Bien que le potentiel à l'international soit important, notamment dans des zones mieux ensoleillées que l'Europe, le manque de démonstrateurs industriels et le contexte géopolitique pèsent sur son développement.
"La principale faiblesse de l'industrie française est qu'elle n'a pas su faire grandir des PME ou ETI françaises devenues significatives au niveau mondial et d'avoir compté seulement sur de grands groupes. Le retard en la matière est important par rapport aux concurrents espagnols, allemands ou américains, qui comptent davantage d'entreprises n'ayant cessé d'investir depuis les années 1990.
Pour la France, l'objectif n'est pas de réaliser de grandes capacités sur le territoire, mais de se façonner une 'vitrine technologique' pour attaquer le marché international. L'objectif de 540 MW que le pays s'est fixé à fin 2020 est davantage motivé par cet enjeu que par une réelle participation aux 23 % de part des énergies renouvelables dans le bilan du pays."
540 MW : Objectif à fin 2020
10 % : Objectif de participation à la production d'énergie électrique solaire à fin 2020