A la veille de prendre ses quartiers d'été, la rédaction souhaite faire revivre en images ses reportages «coups de cœur». Une rencontre, un lieu, une réalisation… voici ce qui nous a marqué et nous a donné envie de reparler d'un projet. Aujourd'hui, direction Aix-en-Provence : ses cigales, son soleil et… ses dynamiques PME, telles SunPartner et ses filiales AxioSun et Wysips. Animées par des passionnés, elles développent des solutions solaires innovantes.
La rencontre avec Ludovic Deblois, le jeune président de SunPartner, maison-mère d'AxioSun et de Wysips, est de celle qui marque. Disponible, dynamique, passionné, engagé pour l'environnement, il a su rester simple malgré ses responsabilités. Créée en 2009, la PME a recruté une quinzaine de personnes et les axes de développement ne manquent pas. Pour AxioSun, la technologie de centrale solaire à basse concentration présente par exemple de nombreux avantages pour des installations de petites dimensions dans des pays en voie de développement. Faciles à produire et à installer, les miroirs concaves et les structures mobiles actionnées par un simple vérin, ne sont pas d'une haute technicité. Seuls les capteurs solaires, des barrettes de quelques centimètres de surface, sont hi-tech. Interchangeables, ils permettent en plus de procéder à un entretien facilité et même à des améliorations régulières, avec les avancées de la technologie en termes de rendement : aujourd'hui 19 %, demain 25 %.
Enthousiasme communicatif
On se prend alors à rêver d'installations fleurissant sur les toitures d'habitations et d'usines dans des pays du tiers-monde afin de fournir une énergie propre, gratuite et renouvelable, qui aidera au développement des activités humaines… L'enthousiasme de Ludovic Deblois et de ses collaborateurs, Frank Edmé (reponsable R&D) ou Philippe Monteiller (directeur d'AxioSun), qui croient tous en leurs solutions, est communicatif. D'autant qu'AxioSun n'est pas la seule filiale en plein essor. Non content de se pencher sur les centrales solaires à concentration, le jeune dirigeant s'est également intéressé à des capteurs solaires miniaturisés installés sur un film transparent. Cette trouvaille ingénieuse pourrait permettre de transformer n'importe quelle surface en panneau photovoltaïque. Et encore une fois, les applications sont si nombreuses qu'elles donnent le vertige. On peut imaginer des téléphones portables qui se rechargent seuls, des façades d'immeubles génératrices d'énergie, des écrans énergétiquement autonomes… Encore et toujours, le respect de l'environnement se place au cœur des préoccupations.
Retrouvez ci-après le reportage dans la centrale basse concentration de Saint-Cannat.