Architecturalement, le chantier s'annonce complexe d'emblée : "Le bâtiment présente une géométrie compliquée, avec un grand linéaire de façade et beaucoup d'ouvertures sur le nord", expose Rodrigue Goulard, de Magnum Architectes Urbanistes. Une situation assez peu favorable pour obtenir un édifice à énergie positive, d'autant que les matériaux employés étaient d'une incroyable hétérogénéité : "Murs en moellons, en mâchefer, en béton ou en parpaings, planchers en bois, en béton ou hourdis de briques creuses… avec bien sûr toute la variété de combinaisons possibles aux liaisons". Pour insérer un ascenseur et une cage d'escalier, c'est tout un radier autonome qui a été coulé à l'intérieur de la structure, tandis que l'ensemble des planchers ont été repris.
Une épave thermique des années 1950 désormais bâtiment à énergie positive
G.N., le 08/07/2014