Deux ans après l'ouragan Katrina, les sinistrés de la Nouvelle-Orléans vont devoir quitter leurs logements de fortune. Les mobil-homes mis à disposition des familles ayant perdu leur maison contiennent des traces d'un produit cancérigène, selon une étude menée par le centre américain de contrôle des maladies.
Les sinistrés de Katrina n'en ont pas fini avec les dommages collatéraux causés par l'ouragan. Plus de deux ans après la tempête qui a entrainé la mort de plusieurs centaines de personnes et emporté de nombreuses maisons en Louisiane, le Centre de contrôle des maladies (CDC) vient d'annoncer que les mobil-homes ayant servit à reloger des familles contiennent des niveaux trop élevés de produits cancérigènes.
La Fema, agence américaine de gestion de crises, avait acheté 145.000 mobil-homes pour loger temporairement les déplacés de l'ouragan Katrina. 39.000 familles y vivent toujours, et les autorités fédérales ont reçu de nombreuses plaintes de ces familles souffrant de problèmes de santé. Les premières analyses ont commencé en décembre dernier, et ont détecté la présence dans les habitations de formaldéhyde, dans une quantité cinq fois supérieure à la normale.
Le formaldéhyde est un produit cancérigène entrant dans la composition des résines. Les taux de ce produit présent dans les mobil-homes pourraient augmenter les risques de cancer chez les individus exposés sur une longue période. Le CDC a insisté pour que les locataires évitent de fumer dans les mobil-homes, le tabac contenant du formaldéhyde et augmentant l'irritation des voies respiratoires, rendant les personnes plus vulnérables aux effets du produit. La Fema, qui a nié le mois dernier les accusations selon lesquelles elle aurait fait disparaitre les informations sur ce problème, a affirmé qu'elle proposerait des solutions de relogement aux habitants des mobil-homes.
La Fema, agence américaine de gestion de crises, avait acheté 145.000 mobil-homes pour loger temporairement les déplacés de l'ouragan Katrina. 39.000 familles y vivent toujours, et les autorités fédérales ont reçu de nombreuses plaintes de ces familles souffrant de problèmes de santé. Les premières analyses ont commencé en décembre dernier, et ont détecté la présence dans les habitations de formaldéhyde, dans une quantité cinq fois supérieure à la normale.
Le formaldéhyde est un produit cancérigène entrant dans la composition des résines. Les taux de ce produit présent dans les mobil-homes pourraient augmenter les risques de cancer chez les individus exposés sur une longue période. Le CDC a insisté pour que les locataires évitent de fumer dans les mobil-homes, le tabac contenant du formaldéhyde et augmentant l'irritation des voies respiratoires, rendant les personnes plus vulnérables aux effets du produit. La Fema, qui a nié le mois dernier les accusations selon lesquelles elle aurait fait disparaitre les informations sur ce problème, a affirmé qu'elle proposerait des solutions de relogement aux habitants des mobil-homes.