ÉCONOMIE. Entouré de ses quatre ministres chargés de l'Industrie, des Comptes publics, de l'Artisanat et du Numérique, le locataire de Bercy a présenté aujourd'hui ses voeux aux acteurs économiques. De nombreux sujets ont été égrenés, parfois accompagnés de quelques annonces.
Comme à chaque nouvelle année, les cérémonies de voeux constituent un passage obligé tant pour les responsables politiques que pour les représentants institutionnels et les organisations professionnelles. Ce 8 janvier 2024 au matin, c'était au tour du ministre de l'Économie Bruno Le Maire d'adresser ses voeux aux acteurs économiques. Entouré de ses quatre ministres délégués, Roland Lescure (Industrie), Thomas Cazenave (Comptes publics), Olivia Grégoire (Artisanat et PME) et Jean-Noël Barrot (Numérique), le locataire de Bercy a égrené de nombreux sujets, parfois accompagnés de quelques annonces.
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Comme celle d'un futur projet de loi sur l'attractivité financière de la France, qui devrait être présentée au Parlement au printemps. "Nous sommes devenus la nation la plus attractive pour les investissements étrangers en Europe. Nous avons su tirer le plein parti du Brexit (…) pour attirer à Paris les plus grands établissements financiers de la planète", s'est réjoui Bruno Le Maire. L'idée de ce texte serait donc de conforter cette place durement acquise.
"En matière de finances publiques, le plus dur est devant nous"
L'exécutif redoute cependant un "déclassement financier" qui l'incite à poursuivre la réduction de la dépense publique, le désendettement de l'Hexagone et la bonne tenue des comptes publics. Un cap politique qui implique des décisions difficiles, même si le Gouvernement semble les assumer, du moins pour l'instant. "Nous avons déjà pris de premières décisions avec la sortie du bouclier tarifaire et des mesures exceptionnelles prévues pour des temps exceptionnels mais qui n'ont pas vocation à devenir des mesures ordinaires", a expliqué le ministre de l'Économie.
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