CONJONCTURE. Dans un contexte politique complexe, la Capeb Auvergne-Rhône-Alpes observe un regain d'activité chez ses adhérents au deuxième trimestre 2024. Cela se traduit notamment dans les carnets de commandes.
"Si les résultats de notre enquête de conjoncture nous renvoient des signaux encourageants ce trimestre, ils restent fragiles et à consolider. En effet, les artisans du bâtiment ont vu Concrètement,les dossiers du secteur à l'arrêt suite aux élections européennes puis législatives. Les problématiques restent pourtant présentes et ont besoin d'être travaillées pour une reprise d'activité durable (…)", déclare Dominique Guiseppin, président de la CAPEB Auvergne-Rhône-Alpes.
59% des chefs d'entreprise indiquent que leur niveau d'activité au 2ème trimestre est stable, voire bon ou très bon. Des chiffres en hausse par rapport au premier trimestre. La Capeb reste toutefois prudente puisque 42% des répondants souilgnent un marché difficile et très difficile. Ces sont surtout les secteurs des énergies renouvelables, peinture-revêtement et plomberie-chauffage qui s'estiment le plus à la peine.
Amélioration des carnets de commande
Du côté des carnets de commande, l'embellie est perceptible puisque "42% des entreprises artisanales observent une visibilité supérieure à 3 mois (+ 3 points vs T1 2024) et 35%, entre 1 à 3 mois (+ 1 point)", souligne la Capeb Aura. Elle tempère toutefois ce pourcentage puisque le nombre d'entreprises avec une visibilité supérieure à 3 mois chute de 6 points par rapport au 2ème trimestre de 2023. Du côté des trésoreries, si cela reste compliqué, la tendance est à l'amélioration puisque les chefs d'entreprise étaient 37% à déclarer souffrir d'une trésorerie faible ou insuffisante au premier trimestre 2024, et sont aujourd'hui 34%.
Concernant le chiffre d'affaires, il se stabilise pour 72 % des répondants. "Le nombre d'entreprises qui déplorent une baisse est en recul de 4 points en 3 mois, touchant 20 % d'entre elles", ajoute la Capeb Aura.
Enfin, les entreprises sont toujours à la recherche d'une main- d'œuvre qualifiée. 39% des personnes interrogées souhaitent recruter, dont 68% en CDI.