Le groupe électrotechnique allemand Siemens a démenti vendredi toute intervention auprès des services de la concurrence de la Commission européenne pour contrer le projet de fusion des deux groupes français d'appareillage électrique Schneider Electric et Legrand.
"En aucun cas Siemens n'a mené à Bruxelles des opérations de lobbying contre la fusion Schneider/Legrand", a déclaré à l'AFP Michel Robin, PDG de Siemens France, filiale française du groupe Siemens, et membre du directoire du géant allemand.
M. Robin a souhaité "réagir fermement aux informations publiées ces derniers jours dans plusieurs journaux qui font état de rumeurs". Le quotidien Le Monde écrit notamment dans son édition datée de vendredi que "Siemens aurait fait un lobbyisme forcené contre la fusion".
Les services techniques de la Direction générale de la concurrence de Bruxelles ont émis la semaine dernière un avis négatif sur la fusion des deux concurrents français.
Le Commissaire européen à la concurrence Mario Monti a déclaré mardi qu'il allait proposer à la Commission de ne "pas autoriser" la fusion. Le dossier doit être examiné mercredi 10 octobre par les commissaires européens.
"Nous n'avons pas fait de lobbying, ni forcené, ni spécifique, rien", a insisté M. Robin. "Ce ne sont pas les industriels qui dictent à la Commission ce qui est bon ou non en matière d'anti-trust. Certains cherchent un bouc émissaire. Cette hypothèse n'est pas sérieuse", a-t-il ajouté.
En outre, Siemens "n'a pas du tout porté un regard négatif sur cette fusion", a affirmé M. Robin. Si elle devait se réaliser, Siemens "pourrait être intéressé, en particulier en France, par le rachat de tel ou tel morceau d'activité" que Schneider et Legrand devraient céder pour satisfaire aux exigences de la Commission européenne, a expliqué M. Robin.
Conformément à la procédure habituelle en cas de projet de fusion soumis aux autorités européennes de la concurrence, Siemens a été "interrogé" par les services bruxellois "comme tous les acteurs de l'industrie" concernés, a indiqué M. Robin. Ces services "sont autonomes, méthodiques et travaillent en toute indépendance", a-t-il considéré.
M. Robin a par ailleurs tenu à souligner "le travail considérable" réalisé "ces dernières années" par la direction du groupe Siemens en faveur d'une "bonne coopération industrielle franco-allemande", citant notamment l'accord conclu par Siemens avec Framatome pour fusionner leurs activités nucléaires.
"Non seulement il n'y a eu aucune tentative de la part de Siemens de s'opposer à la fusion Schneider/Legrand, mais l'histoire de ces dernières années a montré que Siemens a été particulièrement vigilant pour favoriser de bonnes relations franco-allemandes", a expliqué M. Robin.
M. Robin a souhaité "réagir fermement aux informations publiées ces derniers jours dans plusieurs journaux qui font état de rumeurs". Le quotidien Le Monde écrit notamment dans son édition datée de vendredi que "Siemens aurait fait un lobbyisme forcené contre la fusion".
Les services techniques de la Direction générale de la concurrence de Bruxelles ont émis la semaine dernière un avis négatif sur la fusion des deux concurrents français.
Le Commissaire européen à la concurrence Mario Monti a déclaré mardi qu'il allait proposer à la Commission de ne "pas autoriser" la fusion. Le dossier doit être examiné mercredi 10 octobre par les commissaires européens.
"Nous n'avons pas fait de lobbying, ni forcené, ni spécifique, rien", a insisté M. Robin. "Ce ne sont pas les industriels qui dictent à la Commission ce qui est bon ou non en matière d'anti-trust. Certains cherchent un bouc émissaire. Cette hypothèse n'est pas sérieuse", a-t-il ajouté.
En outre, Siemens "n'a pas du tout porté un regard négatif sur cette fusion", a affirmé M. Robin. Si elle devait se réaliser, Siemens "pourrait être intéressé, en particulier en France, par le rachat de tel ou tel morceau d'activité" que Schneider et Legrand devraient céder pour satisfaire aux exigences de la Commission européenne, a expliqué M. Robin.
Conformément à la procédure habituelle en cas de projet de fusion soumis aux autorités européennes de la concurrence, Siemens a été "interrogé" par les services bruxellois "comme tous les acteurs de l'industrie" concernés, a indiqué M. Robin. Ces services "sont autonomes, méthodiques et travaillent en toute indépendance", a-t-il considéré.
M. Robin a par ailleurs tenu à souligner "le travail considérable" réalisé "ces dernières années" par la direction du groupe Siemens en faveur d'une "bonne coopération industrielle franco-allemande", citant notamment l'accord conclu par Siemens avec Framatome pour fusionner leurs activités nucléaires.
"Non seulement il n'y a eu aucune tentative de la part de Siemens de s'opposer à la fusion Schneider/Legrand, mais l'histoire de ces dernières années a montré que Siemens a été particulièrement vigilant pour favoriser de bonnes relations franco-allemandes", a expliqué M. Robin.