À travers ce projet, la coopérative et Chantiers Communs cherchent à donner envie au public et aux architectes de s'intéresser aux nouveaux modes constructifs. "Notre travail de fond, c'est de faire changer le public et qu'il achète des maisons écologiques", confesse Mathis Rager. "Cette rénovation est la suite de notre livre sur les maisons écologiques", ajoute Raphaël Walther.
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Pour Elisabeth Taudière, architecte et directrice des Territoires pionniers et du programme Chantiers Communs, son opération tout comme cette rénovation créent du lien "entre les élus et les professionnels". Elle considère qu'il "y a beaucoup de fonds mobilisables dans les territoires ruraux" et qu'ils doivent donner de la place aux initiatives citoyennes. "Habiter quelque part, c'est habiter son sol, sa communauté en harmonie avec les espèces vivantes. C'est très éloigné de ce que j'ai appris en école d'architecture. Je prône l'architecture humaine, loin du tout béton, et l'importance de tisser des liens avec des artisans aux savoir-faire quasi-ancestraux." Chantiers Communs vise à donner les clés de modes de vie alternatifs et écologiques au grand public. La programmatrice espère que cet état d'esprit sera transmis dans les écoles d'architecture. Elle appelle également les architectes à construire "en incluant le vivant".
