Les crédits pour 2006 de la mission «Ville et Logement», qui s'élevaient à 7,36 milliards d'euros, ont été approuvés vendredi par le Sénat, entérinant les 181 M supplémentaires pour répondre aux besoins des quartiers sensibles, votés le 21 novembre par l'Assemblée nationale.
Le projet de budget «Ville et Logement» prévoit 5,11 milliards pour le programme «aide à l'accès au logement» et 1,22 milliard pour le programme «développement et amélioration de l'offre logement». Les sénateurs de gauche ont voté contre ce projet de budget, défendu par la ministre déléguée à la Cohésion sociale Catherine Vautrin.
Le Sénat a approuvé plusieurs amendements, dont celui présenté au nom de la commission des Affaires sociales par Valérie Létard (UDF), majorant d'un million d'euros les crédits des programmes «ville, vie, vacances», afin qu'ils retrouvent leur niveau de 2005 (10 M EUR).
L'examen de ces crédits s'est déroulé dans un climat plus serein qu'à l'Assemblée nationale au mois de novembre, en pleine crise des banlieues. Les sénateurs ont entériné l'enveloppe supplémentaire de 181 millions, proposée par le gouvernement, en vue de financer différentes «mesures» en faveur des quartiers sensibles. Les moyens destinés aux associations seront majorés de 80 millions dans ce cadre, et le nombre d'adultes-relais sera doublé, passant de 3.000 à 6.000 à fin 2006, au moyen d'une «rallonge» de 40 millions d'euros. S'agissant de la crise du logement, «le gouvernement répond à l'urgence pour les mal-logés, en luttant contre l'habitat indigne et en renforçant les capacités d'hébergement», a assuré Mme Vautrin. «Sur les 12 derniers mois, 395.000 logements ont été mis en chantier. L'objectif de 400.000 mises en chantier annoncé pour 2005 était donc bien réaliste», s'est réjouie la ministre, soulignant qu'«un tel résultat n'avait pas été atteint depuis 1980».
Le Sénat a approuvé plusieurs amendements, dont celui présenté au nom de la commission des Affaires sociales par Valérie Létard (UDF), majorant d'un million d'euros les crédits des programmes «ville, vie, vacances», afin qu'ils retrouvent leur niveau de 2005 (10 M EUR).
L'examen de ces crédits s'est déroulé dans un climat plus serein qu'à l'Assemblée nationale au mois de novembre, en pleine crise des banlieues. Les sénateurs ont entériné l'enveloppe supplémentaire de 181 millions, proposée par le gouvernement, en vue de financer différentes «mesures» en faveur des quartiers sensibles. Les moyens destinés aux associations seront majorés de 80 millions dans ce cadre, et le nombre d'adultes-relais sera doublé, passant de 3.000 à 6.000 à fin 2006, au moyen d'une «rallonge» de 40 millions d'euros. S'agissant de la crise du logement, «le gouvernement répond à l'urgence pour les mal-logés, en luttant contre l'habitat indigne et en renforçant les capacités d'hébergement», a assuré Mme Vautrin. «Sur les 12 derniers mois, 395.000 logements ont été mis en chantier. L'objectif de 400.000 mises en chantier annoncé pour 2005 était donc bien réaliste», s'est réjouie la ministre, soulignant qu'«un tel résultat n'avait pas été atteint depuis 1980».