La délégation du Sénat pour la planification vient de publier un document sur la mesure des prix immobiliers. Partant du constant qu’il existe des divergences entre les deux principaux outils de mesure des prix immobiliers, elle suggère un rapprochement des acteurs afin de mieux exploiter leurs sources.

La délégation, présidée par présidée par Joël Bourdin, député UMP de l’Eure, pointe les «nombreuses sources diversement exploitées» entre les indices issus de l’activité des professionnels, à savoir les Indices Notaires-Insee et Fnaim, et «les informations fournies par la puissance publique».

Ces différences résident dans le fait que les chiffres des professionnels traitent de l’ancien, alors que ceux de l’Etat portent sur la construction et la commercialisation de logements et locaux neufs sans donner d'indice «comparable à ceux qui sont calculés pour l'ancien». Le document rapporte aussi des «divergences notables et inexpliquées» sur les prix des logements ancien. Ainsi, ceux auraient augmenté de 85% entre 2001 et 2006 selon les chiffres de la Fnaim, alors que l’indice Notaires-Insee parle de 95% pour la même période. Une différence qui s’expliquerait en partie par l’étendue des bases de données, qui varie selon les indices.
La délégation du Sénat pour la planification indique qu’un «rapprochement des acteurs serait utile pour déterminer les raisons de fond à l’origine des divergences existant entre les deux principaux outils de mesure des prix immobiliers.»

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