Le Sénat a adopté en première lecture, dans la nuit de mercredi à jeudi, le projet de loi de Christine Lagarde, qui vise à élargir les possibilités de recours aux partenariats public-privé (PPP) instaurés par l'ordonnance du 17 juin 2004. Parmi les 27 amendements présentés, deux permettront de renforcer lévaluation préalable des PPP et de moderniser la commande publique.
Le projet de loi adopté par le Sénat, avant sa présentation aux députés, crée deux nouvelles voies de recours aux PPP : lorsque «l'intérêt économique et financier» peut être prouvé par une «évaluation préalable» faisant apparaître «un bilan avantageux au regard des autres outils de la commande publique», et lorsque le projet correspond à un secteur prioritaire de la politique du gouvernement.
Le premier amendement impose que les organismes experts élaborent une nouvelle méthodologie pour encadrer lévaluation préalable, étape obligatoire pour lEtat avant de négocier un contrat de partenariat. Cela «permettra de gagner en transparence et d'éviter certaines polémiques opposant inutilement les défenseurs des marchés publics aux tenants des partenariats public-privé», selon un communiqué du Sénat.
Le second amendement étend, quant à lui, lobligation dévaluation préalable à tous les projets importants de bail de lEtat, qui portent sur des bâtiments à construire et sont conclus dans le cadre dune autorisation doccupation temporaire du domaine public (AOT), assortie dune location avec option dachat anticipé. «Cette évaluation préalable est un gage déconomie pour les finances publiques car elle permettra didentifier, au cas par cas, le montage juridique et financier le plus approprié pour réaliser un projet», commente le Sénat.
Le premier amendement impose que les organismes experts élaborent une nouvelle méthodologie pour encadrer lévaluation préalable, étape obligatoire pour lEtat avant de négocier un contrat de partenariat. Cela «permettra de gagner en transparence et d'éviter certaines polémiques opposant inutilement les défenseurs des marchés publics aux tenants des partenariats public-privé», selon un communiqué du Sénat.
Le second amendement étend, quant à lui, lobligation dévaluation préalable à tous les projets importants de bail de lEtat, qui portent sur des bâtiments à construire et sont conclus dans le cadre dune autorisation doccupation temporaire du domaine public (AOT), assortie dune location avec option dachat anticipé. «Cette évaluation préalable est un gage déconomie pour les finances publiques car elle permettra didentifier, au cas par cas, le montage juridique et financier le plus approprié pour réaliser un projet», commente le Sénat.