Le cimentier français - qui a livré par lintermédiaire de sa filiale Béton de Paris le béton pour les coques de la voûte du terminal 2E de Roissy - a assuré que son produit répondait "aux normes de l'Afnor" et "au cahier des clauses techniques particulières d'Aéroports de Paris (ADP)".
Lannonce avait fait leffet dune mini bombe. Mardi, lors de la présentation du rapport détape de la commission denquête administrative sur leffondrement de la voûte du terminal 2E de l'aéroport Roissy-Charles De Gaulle, lingénieur Jean Berthier avait été formel. L'effondrement aurait été provoqué par la perforation de la voûte en béton par les butons (étais métalliques cylindrique) qui pénètrent dans la coque en béton armé. "Cette perforation ait pu être préparée et facilitée par une dégradation préalable et progressive du béton" a même précisé Jean Berthier.
Concernant ces dégradations, les experts sont beaucoup moins formels. Une hypothèse probable serait un choc thermique causé par une différence de température entre la verrière et l'intérieur du bâtiment climatisé. Reste des doutes concernant la conception, la mise en oeuvre et la qualité du béton utilisé.
Sur ce dernier point, Jean Berthier a déclaré ne pas avoir encore effectué de prélèvement sur place et dexamen en laboratoire, mais il a néanmoins affirmé n'avoir "aucune raison de penser que la qualité du béton soit en cause".
Malgré tout, le cimentier français - qui avait déjà apporté des précisions sur ce point lors de son assemblée générale deux jours après l'effondrement - a tenu à rassurer les marchés financiers et a envoyé un communiqué de presse en réponse aux questions soulevées par ce rapport détape.
Lafarge y rappelle que sa filiale Béton de Paris a produit entre juillet 2000 et juin 2002 environ 7.500 m3 de béton EGA B40 pour le compte dun groupement dentreprises en charge de la préfabrication des coques. Le béton a été livré dans une usine de préfabrication de ce groupement située dans lenceinte de laéroport, à proximité du chantier explique lindustriel.
"Le béton livré par Béton de Paris répondait à la norme nationale XP P1805 de lAFNOR et au Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) dAéroports de Paris. Outre les contrôles effectués par Béton de Paris, des contrôles supplémentaires ont été réalisés par le laboratoire du maître doeuvre et maître douvrage et par celui du groupement, confirmant la conformité du produit livré aux spécifications de la commande" poursuit Lafarge.
Pour le reste, Lafarge précise que ladaptation in situ de la formulation du béton et sa mise en oeuvre dans les moules des coques destinées à la voûte ont été assurées par le groupement dentreprises en charge de la préfabrication des coques.
Directement concernée, puisque sa filiale GTM a fabriqué les coques, la société Vinci reste muette. Depuis mardi, la porte-parole du groupe est injoignable.
Concernant ces dégradations, les experts sont beaucoup moins formels. Une hypothèse probable serait un choc thermique causé par une différence de température entre la verrière et l'intérieur du bâtiment climatisé. Reste des doutes concernant la conception, la mise en oeuvre et la qualité du béton utilisé.
Sur ce dernier point, Jean Berthier a déclaré ne pas avoir encore effectué de prélèvement sur place et dexamen en laboratoire, mais il a néanmoins affirmé n'avoir "aucune raison de penser que la qualité du béton soit en cause".
Malgré tout, le cimentier français - qui avait déjà apporté des précisions sur ce point lors de son assemblée générale deux jours après l'effondrement - a tenu à rassurer les marchés financiers et a envoyé un communiqué de presse en réponse aux questions soulevées par ce rapport détape.
Lafarge y rappelle que sa filiale Béton de Paris a produit entre juillet 2000 et juin 2002 environ 7.500 m3 de béton EGA B40 pour le compte dun groupement dentreprises en charge de la préfabrication des coques. Le béton a été livré dans une usine de préfabrication de ce groupement située dans lenceinte de laéroport, à proximité du chantier explique lindustriel.
"Le béton livré par Béton de Paris répondait à la norme nationale XP P1805 de lAFNOR et au Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) dAéroports de Paris. Outre les contrôles effectués par Béton de Paris, des contrôles supplémentaires ont été réalisés par le laboratoire du maître doeuvre et maître douvrage et par celui du groupement, confirmant la conformité du produit livré aux spécifications de la commande" poursuit Lafarge.
Pour le reste, Lafarge précise que ladaptation in situ de la formulation du béton et sa mise en oeuvre dans les moules des coques destinées à la voûte ont été assurées par le groupement dentreprises en charge de la préfabrication des coques.
Directement concernée, puisque sa filiale GTM a fabriqué les coques, la société Vinci reste muette. Depuis mardi, la porte-parole du groupe est injoignable.