Le Mouvement HLM propose de reporter d'un an l'échéance de juillet 2013 pour les travaux de mise en sécurité des ascenseurs. En effet, en raison de plusieurs facteurs, il semblerait que certaines commandes passées auprès des ascensoristes ne puissent être réalisées dans les temps. Explications.
La loi sur la sécurité des ascenseurs existants (SAE) du 2 juillet 2003 détaille un calendrier précis sur la mise en sécurité des ascenseurs.
Si les organismes HLM ont respecté l'échéance de 2010, et si la plupart ont déjà anticipé celle de 2013, le mouvement HLM alerte sur la prochaine échéance du 1er juillet 2013 : "l'impossibilité matérielle des ascensoristes de répondre à toutes les demandes dans le délai imparti, une formation insuffisante des intervenants et les montants élevés des travaux à engager (de l'ordre de 15.000 à 22.000 euros par ascenseur), font craindre que certaines commandes passées auprès des ascensoristes ne puissent être réalisées d'ici au 3 juillet", explique l'Union Sociale pour l'habitat (USH) dans un communiqué. Et d'ajouter : "En outre, ces travaux réalisés à marche forcée font peser un risque sur la sécurité des habitants et sur leur qualité de vie au quotidien (plannings de travaux mal gérés et pénalisants pour les locataires, en particulier les personnes âgées et handicapées, pannes répétées après travaux, problèmes de maintenance et de délais d'intervention pour désincarcération…)".
Résultat : l'USH réclame de reporter d'un an l'échéance du 3 juillet 2013 de la deuxième tranche des travaux de mise en sécurité des ascenseurs. Désormais, elle attend la réponse du ministère de l'Egalité des territoires et du Logement.