A l'occasion du salon «Choisir sa maison», l'Union des maisons françaises a fait un point sur la conjoncture du marché. A fin juillet, le nombre de ventes de maisons atteint 140.000, soit un recul de 20% par rapport à 2008. Toutefois, l'organisme compte sur le maintien des aides financières pour pérenniser le rebond observé depuis 4 mois. Détails.

Selon les derniers chiffres du ministère de l'Ecologie, de l'Energie et du Développement durable, d'août 2008 à juillet 2009, 420.764 logements ont été autorisés dont 210.812 autorisations de maison, soit une baisse des permis de construire de 18,7% sur un an. Concernant le nombre de ventes de maisons, l'Union des maisons françaises (UMF) l'évalue à 140.000 à fin juillet 2009, soit un recul de 20% par rapport à 2008. Et pas d'exception, les ventes restent en baisse sur toutes les régions avec de fortes disparités régionales. La région la plus touchée est celle du grand-Est qui subit de plein fouet les difficultés du secteur industriel.
Mais pour l'Union des maisons françaises, qui faisait le point sur l'état du marché lors du salon parisien «Choisir sa maison», pas question de se laisser miner par la crise. En effet, «depuis mai, en termes de commercialisation, on connaît un retournement de tendance notamment grâce aux primo-accédant qui tirent le marché», souligne Christian-Louis Victor, président de l'UMF.

 

Reconduire les aides pour maintenir l'activité
«Ce rebond est en phase avec les autres secteurs de l'immobilier, notamment la promotion où les ventes de logements neufs (programmes d'au moins 5 logements) se sont nettement redressées à 25.314 unités contre 15.016 au quatrième trimestre, retrouvant un niveau comparable à celui du premier trimestre 2008», selon l'Union. Ce rebond peut s'expliquer par plusieurs raisons dont la principale réside sur les aides de l'Etat pour la construction dans le cadre du plan de relance et plus particulièrement la mise en place du prêt à taux zéro. Pour preuve, selon l'UMF, sur les 80.000 maisons commercialisées en secteur diffus de janvier à juillet 2009, un peu plus de 35.000 ont bénéficié d'un PTZ.
Alors, ce rebond est-il ponctuel ou va-t-il perdurer ? Pour Christian-Louis Victor, le secteur dispose de deux socles sur lesquels s'appuyer : «Les aides et notamment la concentration des aides vers les primo-accédants et la baisse des taux».

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