Les entreprises françaises du secteur du Bâtiment soumises à limpôt sur les sociétés (I.S.) et à limpôt sur le revenu (I.R.) ont enregistré des taux de croissance respectifs supérieurs à 4% et 5% en 2005, selon létude annuelle KPMG. Lannée 2006 sannonce également sous de bons auspices.
La croissance est toujours soutenue dans le secteur du bâtiment ! Cest le constat de létude annuelle KPMG*, dont lobjectif est de mesurer lévolution des ratios dexploitation et des ratios financiers significatifs des entreprises du secteur au cours des cinq dernières années (2001-2005).
Les entreprises françaises du secteur du bâtiment soumises à limpôt sur les sociétés (I.S.) et à limpôt sur le revenu (I.R.) ont enregistré des taux de croissance respectifs supérieurs à 4% et 5% en 2005. Ces bons résultats sexpliquent principalement par une augmentation en volume de 3,5%, due notamment à un niveau record des mises en chantiers de logements neufs en 2005. Mais ce niveau de croissance résulte également dune activité soutenue dans limmobilier de bureaux et de commerces ainsi que dune huasse des prix de certaines matières (béton, ciment, cuivre, zinc, plomb )
La croissance de lactivité a engendré de nombreuses embauches. Quelque 30.000 emplois permanents ont ainsi été créés en 2005, avec une hausse des salaires liée aux difficultés de recrutement : lindice national des salaires du B.T.P. a progressé de 3,58 %. Autant de phénomènes qui ont néanmoins entraîné des augmentation des frais de personnel à un rythme supérieur à celui de lactivité entre 2004 et 2005 : de 2,8% à 5,3% selon les segments pour les entreprises soumis à lI.S., de 6 à 10% pour les entreprises soumises à lI.R.
Létude révèle également une amélioration de la productivité, liée aux efforts en matière de formation et à loptimisation de lorganisation des chantiers, ainsi quune meilleure situation financière : le ratio dindépendance financière est ainsi supérieur à 84 % pour les quatre segments étudiés.
En revanche, la hausse du prix des carburants et des matériaux, le recours accru à la main duvre intérimaire et à la location de matériel, ont engendré une baisse d el avaleur ajoutée des entreprises du secteur.
Malgré tout, lavenir est au beau fixe pour lannée 2006 ! Et notamment concernant la construction résidentielle qui devrait être tirée par les dispositifs gouvernementaux (loi Robien, Plan Borloo ). Le secteur devrait également continuer de recruter massivement : 15.000 emplois nets supplémentaires ont ainsi déjà été créés eu premier trimestre 2006. «Lenjeu va consister à maintenir un fort niveau dinvestissement dans la formation, à promouvoir limage du secteur par une communication adaptée et à attirer les jeunes vers cette filière», conclut Patrick Willer, Associé KPMG responsable du secteur du bâtiment.
*enquête réalisée auprès dun échantillon de 3.5000 entreprises françaises du secteur du bâtiment, répartie e quatre segments : Gros oeuvre ; Aménagements/finitions ; Couverture/Plomberie/Sanitaire/Electricité ; et Menuiserie/serrurerie).
Les entreprises françaises du secteur du bâtiment soumises à limpôt sur les sociétés (I.S.) et à limpôt sur le revenu (I.R.) ont enregistré des taux de croissance respectifs supérieurs à 4% et 5% en 2005. Ces bons résultats sexpliquent principalement par une augmentation en volume de 3,5%, due notamment à un niveau record des mises en chantiers de logements neufs en 2005. Mais ce niveau de croissance résulte également dune activité soutenue dans limmobilier de bureaux et de commerces ainsi que dune huasse des prix de certaines matières (béton, ciment, cuivre, zinc, plomb )
La croissance de lactivité a engendré de nombreuses embauches. Quelque 30.000 emplois permanents ont ainsi été créés en 2005, avec une hausse des salaires liée aux difficultés de recrutement : lindice national des salaires du B.T.P. a progressé de 3,58 %. Autant de phénomènes qui ont néanmoins entraîné des augmentation des frais de personnel à un rythme supérieur à celui de lactivité entre 2004 et 2005 : de 2,8% à 5,3% selon les segments pour les entreprises soumis à lI.S., de 6 à 10% pour les entreprises soumises à lI.R.
Létude révèle également une amélioration de la productivité, liée aux efforts en matière de formation et à loptimisation de lorganisation des chantiers, ainsi quune meilleure situation financière : le ratio dindépendance financière est ainsi supérieur à 84 % pour les quatre segments étudiés.
En revanche, la hausse du prix des carburants et des matériaux, le recours accru à la main duvre intérimaire et à la location de matériel, ont engendré une baisse d el avaleur ajoutée des entreprises du secteur.
Malgré tout, lavenir est au beau fixe pour lannée 2006 ! Et notamment concernant la construction résidentielle qui devrait être tirée par les dispositifs gouvernementaux (loi Robien, Plan Borloo ). Le secteur devrait également continuer de recruter massivement : 15.000 emplois nets supplémentaires ont ainsi déjà été créés eu premier trimestre 2006. «Lenjeu va consister à maintenir un fort niveau dinvestissement dans la formation, à promouvoir limage du secteur par une communication adaptée et à attirer les jeunes vers cette filière», conclut Patrick Willer, Associé KPMG responsable du secteur du bâtiment.
*enquête réalisée auprès dun échantillon de 3.5000 entreprises françaises du secteur du bâtiment, répartie e quatre segments : Gros oeuvre ; Aménagements/finitions ; Couverture/Plomberie/Sanitaire/Electricité ; et Menuiserie/serrurerie).