A chaque 11 novembre, la Pologne commémore la date de son indépendance (1918). L'occasion de rappeler que la France, présente dans le pays depuis longtemps, y célébrait cette année la rénovation de son ambassade à Varsovie. Un travail de re-modernisation, mené par l'architecte Jean-Philippe Pargade.
Edifiée à proximité du parlement polonais par les architectes Henri Bernard, Guillaume Gillet et Bernard Zehrfuss, et mise en service en 1971, l'Ambassade de France à Varsovie nécessitait d'être adaptée aux exigences des lieux de travail et de communication d'aujourd'hui.
En l'an 2000, l'architecte Jean-Philippe Pargade a été choisi pour réaménager la structure en acier contenant une surface utile de 3.500 m2. Les espaces, autrefois dispersés et opaques, sont maintenant réunis autour d'un grand atrium vitré et reliés par des passerelles.
Le rez-de-chaussée, transparent afin de symboliser l'ouverture du bâtiment au public, accueille le consulat, des salles de conférences, un espace multimédia et une cafétéria. Au-dessus de ce socle de verre, les étages supérieurs semblent décollés du sol, seulement soutenus par les grands portiques noirs.
Le premier étage, traité en plateau paysager, héberge les services de l'ambassade (culturel, social, administration, finances) ; tandis que le deuxième étage, à accès réservé, abrite la chancellerie diplomatique. 170 agents travaillent dans ces locaux.
Mais le plus gros défi de ce chantier a été la rénovation de la façade capotée de 400 panneaux en aluminium (entre 3 et 4,50 m de haut ; 1,30 m de large ; 10 mm d'épaisseur), mis au point à l'origine par Jean Prouvé.
Après passage au four et projection de billes de sable pour enlever les impuretés, la surface des panneaux a été traitée au Xylan : un revêtement composite de fluoro-polymères et de résines qui préserve de la corrosion et des salissures. La très grande finesse de ce produit permet de conserver l'effet de matière et la luminosité de l'aluminium.
L'agence de Jean-Philippe Pargade s'est efforcée de travailler les panneaux comme des bijoux, alliant les effets satinés, mats et brillants. Une restauration saluée cette année par la presse polonaise.
En l'an 2000, l'architecte Jean-Philippe Pargade a été choisi pour réaménager la structure en acier contenant une surface utile de 3.500 m2. Les espaces, autrefois dispersés et opaques, sont maintenant réunis autour d'un grand atrium vitré et reliés par des passerelles.
Le rez-de-chaussée, transparent afin de symboliser l'ouverture du bâtiment au public, accueille le consulat, des salles de conférences, un espace multimédia et une cafétéria. Au-dessus de ce socle de verre, les étages supérieurs semblent décollés du sol, seulement soutenus par les grands portiques noirs.
Le premier étage, traité en plateau paysager, héberge les services de l'ambassade (culturel, social, administration, finances) ; tandis que le deuxième étage, à accès réservé, abrite la chancellerie diplomatique. 170 agents travaillent dans ces locaux.
Mais le plus gros défi de ce chantier a été la rénovation de la façade capotée de 400 panneaux en aluminium (entre 3 et 4,50 m de haut ; 1,30 m de large ; 10 mm d'épaisseur), mis au point à l'origine par Jean Prouvé.
Après passage au four et projection de billes de sable pour enlever les impuretés, la surface des panneaux a été traitée au Xylan : un revêtement composite de fluoro-polymères et de résines qui préserve de la corrosion et des salissures. La très grande finesse de ce produit permet de conserver l'effet de matière et la luminosité de l'aluminium.
L'agence de Jean-Philippe Pargade s'est efforcée de travailler les panneaux comme des bijoux, alliant les effets satinés, mats et brillants. Une restauration saluée cette année par la presse polonaise.
