Emmené par le WWF-France, un collectif de sept associations appelle le gouvernement à revoir son projet de loi sur leau. Le but : prévenir une nouvelle sécheresse à lheure où elle sévit déjà dans une cinquantaine de départements français.
Le souhait du collectif est clair. Ce dernier demande «que les politiques publiques favorisent les économies d'eau en prenant des mesures incitatives, notamment pour les agriculteurs», citant en exemple «la tarification».
Il appelle par ailleurs au développement de «méthodes d'irrigation efficaces» et à «une modification des pratiques agricoles» au profit de cultures moins gourmandes en eau, de «la polyculture et (de) l'élevage qui contribuent au maintien des zones humides».
Selon le collectif, la politique actuelle est celle de «deux poids deux mesures». Elle fait bénéficier les agriculteurs d' «un traitement de faveur» aux dépens des autres consommateurs. Elle conduit à «une irrigation à outrance» qui «assèche en aval les rivières et les zones humides ainsi que les nappes phréatiques et conduit finalement à un manque d'eau pour tout le monde». En effet, selon agora-bio.com, lagriculture «ne paie que 4% de taxe sur leau aux agences de leau qui soccupe de la dépollution des fleuves», alors quelle consomme, près de 80 % de leau, contre 10 % pour les particuliers et 10 % pour les producteurs dénergie.
Rappelons quà ce jour, 52 départements sont touchés par les restrictions deau. Et surtout ceux de la façade Atlantique.
Outre le WWF, le collectif signataire du communiqué comprend trois autres associations écologistes (Ligue pour la protection des oiseaux, Société nationale de protection de la nature, Association nationale pour la protection des eaux et rivières) ainsi que la Fondation Nicolas Hulot, l'Union nationale de la pêche et la Fédération française de canoë-kayak.
Il appelle par ailleurs au développement de «méthodes d'irrigation efficaces» et à «une modification des pratiques agricoles» au profit de cultures moins gourmandes en eau, de «la polyculture et (de) l'élevage qui contribuent au maintien des zones humides».
Selon le collectif, la politique actuelle est celle de «deux poids deux mesures». Elle fait bénéficier les agriculteurs d' «un traitement de faveur» aux dépens des autres consommateurs. Elle conduit à «une irrigation à outrance» qui «assèche en aval les rivières et les zones humides ainsi que les nappes phréatiques et conduit finalement à un manque d'eau pour tout le monde». En effet, selon agora-bio.com, lagriculture «ne paie que 4% de taxe sur leau aux agences de leau qui soccupe de la dépollution des fleuves», alors quelle consomme, près de 80 % de leau, contre 10 % pour les particuliers et 10 % pour les producteurs dénergie.
Rappelons quà ce jour, 52 départements sont touchés par les restrictions deau. Et surtout ceux de la façade Atlantique.
Outre le WWF, le collectif signataire du communiqué comprend trois autres associations écologistes (Ligue pour la protection des oiseaux, Société nationale de protection de la nature, Association nationale pour la protection des eaux et rivières) ainsi que la Fondation Nicolas Hulot, l'Union nationale de la pêche et la Fédération française de canoë-kayak.