En janvier, des chercheurs de l'université d'Ulster rencontreront à New York quelque 2000 survivants des attentats du 11 septembre 2001. L'objectif ? Tirer des leçons architecturales de cette catastrophe et améliorer le système d'évacuation d'urgence des grands bâtiments.

Ces travaux et témoignages des rescapés des attentas de New York devraient être publiés en 2007, selon l'université d'UlsterD'une durée de trois ans, ce projet - débuté en 2004 - représente un budget de 2,1 millions d'euros. . Les scientifiques nord-irlandais travaillent en collaboration avec les chercheurs de Greenwich (Londres) et de Liverpool. L'équipe de six universitaires a déjà interviewé 250 rescapés et se prépare à s'envoler pour les Etats-Unis début 2006. Le but du voyage : rencontrer la plupart des survivants américains des attentats du World Trade Center.

«C'est un projet fascinant et nous espérons que le résultat permettra d'aboutir à la création d'un environnement plus sûr pour tous», a précisé sur BBC Radio Ulster Jim Shields, chercheur-ingénieur spécialisé de la lutte contre les incendies (université d'Ulster).
Selon lui, architectes et ingénieurs «s'inquiètent depuis de nombreuses années d'améliorer la sécurité et l'évacuation des hauts bâtiments mais les attentats du 11 septembre ont permis de concentrer l'attention du monde».
Le professeur estime que certaines modifications structurelles pourraient d'ores et déjà faciliter l'évacuation d'un gratte-ciel comme le World Trade Center.
En effet, dès que les avions ont frappé les «tours jumelles» de Manhattan, les escaliers en colimaçon situés au centre des bâtiments et conçus en plaques de plâtre se sont effondrés, bloquant les usagers dans les étages supérieurs. Des escaliers en béton plus larges et la construction de passerelles aériennes alternatives auraient, selon, Jim Shields, aidé les gens à sortir plus vite des bâtiments. Affaire à suivre.

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