En 2005, le schéma directeur de transformation architecturale et urbain du site, intitulé "L'air de ne pas y toucher" (ARM Architecture), met en perspective la nécessaire évolution structurelle du mode de gestion et d'aménagement. Là encore, les "frichistes" innovent, en choisissant une forme juridique atypique : la société coopérative d'intérêt collectif (SCIC), dont le statut se trouve en parfaite adéquation, par son organisation et ses objectifs, au projet. La SCIC naît en juillet 2007 et se voit confier la mission d'assurer la gestion foncière de l'îlot 3 de la Belle de Mai (dit "La Friche"), piloter la transformation physique du lieu en relation avec la ville de Marseille, propriétaire du terrain, tout en accompagnant la politique culturelle de coproduction et d'animation artistique. La SCIC obtient, en 2008, la promesse de la signature d'un bail emphytéotique administratif - concrétisé en 2011 - et d'importantes attributions de subventions pour des mises en sécurité (477 k€) et des investissements (9 M€ de la ville, 3 M€ de la région, 3 M€ de l'Etat). Le second schéma directeur ("Jamais 2 sans 3") prend appui sur des bâtiments hétérogènes qui se touchent.

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