Le chancelier allemand Gerhard Schroeder a fait savoir mardi qu'il comptait sur les banques pour tirer d'affaire le groupe de BTP Philipp Holzmann, suggérant ainsi qu'il n'avait pas l'intention de s'impliquer personnellement dans le dossier, comme il l'avait fait en 1999.
Il revient "aux banques concernées" de régler le dossier, a déclaré M. Schroeder devant des journalistes à Berlin, à l'issue d'une rencontre avec le président de la fédération des banques privées allemandes, Rolf Breuer, et avec celui de la fédération des caisses d'épargne.
"Je pense que les banques font preuve de bonne volonté en vue de parvenir à une solution raisonnable qui puisse permettre d'assurer la continuité de l'entreprise", a déclaré le chancelier.
Philipp Holzmann est aujourd'hui contrôlé à hauteur de 60% par des banques allemandes. Il avait été sauvé de justesse du dépôt de bilan à l'automne 1999, grâce à l'intervention de M. Schroeder.
Le groupe, qui a déjà supprimé plus de 5.000 emplois, traverse à nouveau une passe difficile, victime notamment de la conjoncture toujours morose en Allemagne dans le secteur de la construction. Au point que la presse évoque à nouveau la menace d'un dépôt de bilan.
Une telle perspective est politiquement difficile à accepter pour le chancelier, à six mois des élections législatives et en raison du rôle qu'il avait joué il y a deux ans et demi.
"Je pense que les banques font preuve de bonne volonté en vue de parvenir à une solution raisonnable qui puisse permettre d'assurer la continuité de l'entreprise", a déclaré le chancelier.
Philipp Holzmann est aujourd'hui contrôlé à hauteur de 60% par des banques allemandes. Il avait été sauvé de justesse du dépôt de bilan à l'automne 1999, grâce à l'intervention de M. Schroeder.
Le groupe, qui a déjà supprimé plus de 5.000 emplois, traverse à nouveau une passe difficile, victime notamment de la conjoncture toujours morose en Allemagne dans le secteur de la construction. Au point que la presse évoque à nouveau la menace d'un dépôt de bilan.
Une telle perspective est politiquement difficile à accepter pour le chancelier, à six mois des élections législatives et en raison du rôle qu'il avait joué il y a deux ans et demi.