Au micro de RTL, samedi 26 octobre, le PDG de Schneider Electric, Henri Lachmann, a affirmé que les options de vente ou de fusion de Legrand restaient " ouvertes " après la décision de la Cour européenne de justice. Il a toutefois souligné qu'une fusion serait une " très bonne stratégie ".

" Ou nous persévérons dans la vente, ou nous gardons Legrand. Les deux lignes sont clairement ouvertes ", a déclaré Henri Lachmann. Mais le PDG a également souligné qu'il faudrait encore patienter quelques semaines avant d'être fixé, car " il faut absolument comprendre le jugement et comprendre nos possibilités ".

Evoquant l'option de la fusion, il a qualifié de " très bonne stratégie " un rapprochement entre Schneider et Legrand, qui est " une très bonne entreprise ". Mais il a ajouté que désormais " il faut voir dans quelles conditions on pourra le faire, et ça, on le saura dans les semaines à venir ". Henri Lachmann, qui a " exposé la nouvelle donne " vendredi au conseil d'administration de Schneider a " récolté un certain nombre d'orientations ", au vu desquelles son groupe " discutera avec les autorités (européennes) de la concurrence pour voir quelle est la meilleure solution pour Schneider ".

Si Schneider refusait la vente de Legrand au consortium Wendel et décidait de la fusion, le montant des indemnités au consortium, prévues pour 180 millions d'euro, pourrait être payé par la Commission " parce que Schneider peut demander des dommages et intérêts ".

Schneider a jusqu'au 10 décembre pour décider de conserver ou non Legrand selon l'accord de vente avec le consortium signé en juillet dernier.

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