Remis de son échec avec Legrand après le brutal veto de la Commission européenne à leur fusion, Schneider Electric est reparti à la conquête en rachetant jeudi, après le Japonais Digital Electronics, le Suédois T.A.C. dans un ses métiers principaux, les automatismes industriels.
Schneider accélère ainsi la mise en oeuvre de sa stratégie alternative d'acquisitions sélectives notamment dans l'automatisation industrielle et le bâtiment et leurs services associés.
Le groupe, qui disposait d'une trésorerie de l'ordre de 800 millions d'euros à la fin de l'année écoulée, veut "élargir ses marchés accessibles" et devenir à terme le leader mondial de la distribution et du contrôle électrique.
Les cibles définies par son président Henri Lachmann sont des PME de 300 à 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, leaders sur leur marché et dont l'intégration à Schneider ne provoquerait "pas de dilution au delà de deux ans".
Le Suédois T.A.C, qu'il a acquis jeudi auprès du fonds d'investissement EQT, comme le Japonais Digital Electronics, acheté en mars dernier, entrent dans cette catégorie.
T.A.C est un spécialiste des automatismes et du contrôle des bâtiments, un marché estimé à 11 mds EUR, qui croit en moyenne de 6% par an. Elle a été achetée en numéraire sur la base d'une valeur d'entreprise de 422 millions d'euros, se décomposant en 371 M EUR pour le rachat des fonds propres et 51 M EUR de reprise de dette, a indiqué Schneider.
T.A.C affiche un chiffre d'affaires de 350 M EUR environ, avec un effectif de 2.100 salariés. Elle dispose d'une offre complète dans les automatismes et le contrôle du bâtiment: contrôleurs, capteurs, afficheurs, actionneurs, associés à des logiciels de surpervision et de conception.
Elle réalise 47% de ses ventes dans des activités d'intégration de systèmes, 16% dans la gestion d'énergie - un secteur à très fort potentiel de croissance - 14% dans des partenariats pour la commercialisation de logiciels et 23% dans le maintenance et l'après-vente.
Elle est présente en Europe (45% du c.a) et en Amérique (47% du c.a). Pour Schneider, les complémentarités entre le groupe français et T.A.C sont "évidentes aussi bien en terme d'offre que de compétence et de couverture géographique".
Schneider compte ainsi "capitaliser" sur son réseau mondial pour développer les parts de marché de T.A.C en France, en Italie, en Espagne et en Chine, avec un objectif de c.a. supplémentaire de 40 à 50 M EUR par an.
Il estime aussi pouvoir fournir à T.A.C pour près de 20 M EUR de ses propres produits : variateurs de vitesse, enveloppes, dialogue hommes-machines. Au total, il table sur dès la troisième année de la fusion sur un excédent d'exploitation (EBITA) de 5 à 6 M EUR.
L'acquisition de T.A.C intervient trois mois après celle de Digital Electronics, une société basé à Osaka, qui affiche un chiffre d'affaires de 201,1 M EUR (dont 63% au Japon, 18% aux Etats-Unis, 12% en Europe et 7% en Asie) avec 1.200 salariés. Son objectif était d'acquérir une technologie mondiale dans les automatismes industriels, une gamme de produits qu'il peut revendre dans le monde entier, une part de marché au Japon et un accès aux constructeurs de machines japonais.
Le groupe, qui disposait d'une trésorerie de l'ordre de 800 millions d'euros à la fin de l'année écoulée, veut "élargir ses marchés accessibles" et devenir à terme le leader mondial de la distribution et du contrôle électrique.
Les cibles définies par son président Henri Lachmann sont des PME de 300 à 500 millions d'euros de chiffre d'affaires, leaders sur leur marché et dont l'intégration à Schneider ne provoquerait "pas de dilution au delà de deux ans".
Le Suédois T.A.C, qu'il a acquis jeudi auprès du fonds d'investissement EQT, comme le Japonais Digital Electronics, acheté en mars dernier, entrent dans cette catégorie.
T.A.C est un spécialiste des automatismes et du contrôle des bâtiments, un marché estimé à 11 mds EUR, qui croit en moyenne de 6% par an. Elle a été achetée en numéraire sur la base d'une valeur d'entreprise de 422 millions d'euros, se décomposant en 371 M EUR pour le rachat des fonds propres et 51 M EUR de reprise de dette, a indiqué Schneider.
T.A.C affiche un chiffre d'affaires de 350 M EUR environ, avec un effectif de 2.100 salariés. Elle dispose d'une offre complète dans les automatismes et le contrôle du bâtiment: contrôleurs, capteurs, afficheurs, actionneurs, associés à des logiciels de surpervision et de conception.
Elle réalise 47% de ses ventes dans des activités d'intégration de systèmes, 16% dans la gestion d'énergie - un secteur à très fort potentiel de croissance - 14% dans des partenariats pour la commercialisation de logiciels et 23% dans le maintenance et l'après-vente.
Elle est présente en Europe (45% du c.a) et en Amérique (47% du c.a). Pour Schneider, les complémentarités entre le groupe français et T.A.C sont "évidentes aussi bien en terme d'offre que de compétence et de couverture géographique".
Schneider compte ainsi "capitaliser" sur son réseau mondial pour développer les parts de marché de T.A.C en France, en Italie, en Espagne et en Chine, avec un objectif de c.a. supplémentaire de 40 à 50 M EUR par an.
Il estime aussi pouvoir fournir à T.A.C pour près de 20 M EUR de ses propres produits : variateurs de vitesse, enveloppes, dialogue hommes-machines. Au total, il table sur dès la troisième année de la fusion sur un excédent d'exploitation (EBITA) de 5 à 6 M EUR.
L'acquisition de T.A.C intervient trois mois après celle de Digital Electronics, une société basé à Osaka, qui affiche un chiffre d'affaires de 201,1 M EUR (dont 63% au Japon, 18% aux Etats-Unis, 12% en Europe et 7% en Asie) avec 1.200 salariés. Son objectif était d'acquérir une technologie mondiale dans les automatismes industriels, une gamme de produits qu'il peut revendre dans le monde entier, une part de marché au Japon et un accès aux constructeurs de machines japonais.