Le torchon brûle par les deux bouts entre les deux entreprises. Legrand a assigné Schneider en référé pour non-respect du pacte de fusion, auquel le conseil d'administration s'oppose par ailleurs.
Acte V, scène II de la saga Schneider-Legrand. Résumé de la scène précédente : le 13 novembre, le conseil d'administration de Legrand, groupe français de construction de matériel électrique, rejette à l'unanimité moins la voix de François Grapotte, le PDG, le projet de fusion avec Schneider. C'est un coup de théâtre, alors que les discussions entre Schneider et la Commission européenne avaient repris quelques jours avant, conséquemment à l'annulation du veto par la Cour européenne de justice.
Hier, le torchon s'est mis à brûler par l'autre extrémité, lorsque Legrand a assigné en référé son ex-futur-partenaire, autrement dit Schneider. Le motif invoqué est le non-respect du pacte de fusion signé le 15 janvier 2001, qui " stipule que les décisions concernant Legrand doivent être agréées par François Grappotte ", a expliqué une source proche du dossier. " Ce pouvoir d'agrément avait été donné pour deux ans ", or " personne chez Legrand n'avait été informé des négociations en cours entre Schneider et la Commission " européenne sur la possibilité d'une relance du projet de fusion.
Cette action en justice intervient trois semaines après l'envoi par les ex-actionnaires familiaux historiques de Legrand d'une lettre aux administrateurs de Schneider, rappelant les conditions du pacte de fusion. Dans ce courrier du 28 octobre, les familles Verspieren et Decoster soulignaient n'avoir donné leur aval au rapprochement qu'à condition que les décisions sur Legrand soient prises en commun accord avec ses dirigeants.
Le dossier sera examiné jeudi par le tribunal de commerce de Nanterre, à partir de 16h00 et la décision devrait être rendue " vendredi en début d'après-midi ", a précisé le vice-président de ce tribunal, François Paolini.
Aujourd'hui, Legrand est redevenu un groupe compétitif, et concurrentiel de Schneider, ce qui limite l'intérêt pour ce premier à passer entre les mains du second, qui par ailleurs recherche un mariage avec le japonais Digital Electronics.
Hier, le torchon s'est mis à brûler par l'autre extrémité, lorsque Legrand a assigné en référé son ex-futur-partenaire, autrement dit Schneider. Le motif invoqué est le non-respect du pacte de fusion signé le 15 janvier 2001, qui " stipule que les décisions concernant Legrand doivent être agréées par François Grappotte ", a expliqué une source proche du dossier. " Ce pouvoir d'agrément avait été donné pour deux ans ", or " personne chez Legrand n'avait été informé des négociations en cours entre Schneider et la Commission " européenne sur la possibilité d'une relance du projet de fusion.
Cette action en justice intervient trois semaines après l'envoi par les ex-actionnaires familiaux historiques de Legrand d'une lettre aux administrateurs de Schneider, rappelant les conditions du pacte de fusion. Dans ce courrier du 28 octobre, les familles Verspieren et Decoster soulignaient n'avoir donné leur aval au rapprochement qu'à condition que les décisions sur Legrand soient prises en commun accord avec ses dirigeants.
Le dossier sera examiné jeudi par le tribunal de commerce de Nanterre, à partir de 16h00 et la décision devrait être rendue " vendredi en début d'après-midi ", a précisé le vice-président de ce tribunal, François Paolini.
Aujourd'hui, Legrand est redevenu un groupe compétitif, et concurrentiel de Schneider, ce qui limite l'intérêt pour ce premier à passer entre les mains du second, qui par ailleurs recherche un mariage avec le japonais Digital Electronics.