L'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM) a remporté la première manche contre l'OPE de Schneider.
La décision de la Cour d'appel de Paris d'annuler la recevabilité de l'offre publique d'échange (OPE) lancée par Schneider Electric sur Legrand, est un motif de satisfaction pour toutes les actions françaises de catégories spéciales très décotées, a estimé Colette Neuville, présidente de l'Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). La Cour d'appel a annulé la décision du Conseil des marchés financiers (CMF) qui avait déclaré recevable l'OPE du groupe français d'appareillage électrique Schneider Electric sur son compatriote Legrand le 24 janvier 2001, sur la base de 2 actions ordinaires Legrand échangées contre 7 actions Schneider et d'une ADP (action à dividence prioritaire) Legrand contre 2 actions Schneider. Selon la Cour d'appel de Paris, le CMF n'a pas dit "en quoi il est justifié de recourir à des critères partiellement différents pour évaluer les rapports d'échange des actions ordinaires et des ADP émises par Legrand".
"L'enjeu, c'était de défendre en même temps que les ADP Legrand toutes les actions de catégories spéciales qui étaient lourdement décotées dans la bourse française", a indiqué Mme Neuville à l'AFP. L'ADAM représentait des porteurs d'ADP Legrand dans cette procédure. Selon elle, "il y avait environ 40% de propriétaires d'ADP qui de toute façon n'auraient pas apporté leurs titres à l'offre". "La satisfaction va bien au-delà des actionnaires de Legrand" et concerne aussi d'autres porteurs d'ADP, comme ceux de Sagem ou de Casino", souligne-t-elle. "S'ils (Schneider) refont une autre offre, puisque j'espère qu'ils ne vont pas renoncer à l'opération, ils devront motiver beaucoup mieux la différence de traitement entre les deux catégories d'actions si toutefois ils font une différence de traitement", estime-t-elle. "Il est de l'intérêt de tout le monde que cette opération se fasse, mais qu'elle se fasse cette-fois ci dans des conditions qui respectent le juste équilibre entre les différentes catégories d'actionnaires", indique Mme Neuville.
"L'enjeu, c'était de défendre en même temps que les ADP Legrand toutes les actions de catégories spéciales qui étaient lourdement décotées dans la bourse française", a indiqué Mme Neuville à l'AFP. L'ADAM représentait des porteurs d'ADP Legrand dans cette procédure. Selon elle, "il y avait environ 40% de propriétaires d'ADP qui de toute façon n'auraient pas apporté leurs titres à l'offre". "La satisfaction va bien au-delà des actionnaires de Legrand" et concerne aussi d'autres porteurs d'ADP, comme ceux de Sagem ou de Casino", souligne-t-elle. "S'ils (Schneider) refont une autre offre, puisque j'espère qu'ils ne vont pas renoncer à l'opération, ils devront motiver beaucoup mieux la différence de traitement entre les deux catégories d'actions si toutefois ils font une différence de traitement", estime-t-elle. "Il est de l'intérêt de tout le monde que cette opération se fasse, mais qu'elle se fasse cette-fois ci dans des conditions qui respectent le juste équilibre entre les différentes catégories d'actionnaires", indique Mme Neuville.