Le groupe français souhaite se repositionner dans les pays émergents. Avec un objectif clair : ils devront représenter «au moins 40 % du chiffre d’affaires du groupe» en 2008.

«Les pays émergents représentaient 18% du chiffre d'affaires en 2000, 24% du CA en 2004 et l'objectif est qu'ils pèsent à hauteur de 40% au moins dans le CA en 2008», a affirmé Jean-Pascal Tricoire, lors de l'Assemblée générale des actionnaires de Schneider Electric.

«Notre position est particulièrement agressive dans les pays émergents», a-t-il ajouté, citant l'Europe de l'est, l'Afrique, le Moyen-Orient, l'Amérique du Sud, l'Inde, la Chine, le Japon, la Corée et la zone Asie-Pacifique. Jean-Pascal Tricoire a également rappelé que le groupe a ouvert cinq usines en Chine en 2004 et trois dans le reste de l'Asie.
Quant à l’année 2005, le groupe a confirmé ses objectifs: «une progression de 10% du résultat d'exploitation en normes IFRS», et «une croissance organique du chiffre d'affaires comprise entre 5 et 6%».
Interrogé sur un intérêt du groupe pour un rachat de Legrand si l'occasion se présentait, le conseil d'administration a simplement répondu: «Pour nous, la question n'est pas d'actualité».

Quid de la succession d’Henri Lachman'
Quant à la succession du PDG de Schneider Electric, Henri Lachmann, ce dernier a souligné qu'il «privilégiait les promotions internes». Et de déclarer : «Je ne crois pas à l'arrivée d'un Zorro qui viendrait avec son grand lasso». Interrogé sur le calendrier de sa succession, il a seulement indiqué: «Je ne l'annoncerai ni quinze mois à l'avance, ni trois jours à l'avance», et souligné que «préparer (sa) succession» était pour lui une priorité.
Jean-Pascal Tricoire est pressenti pour remplacer Henri Lachmann, qui doit quitter ses fonctions d'ici 2008.

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