TRANSITION ÉNERGÉTIQUE. Plusieurs acteurs et organisations représentatives du secteur de l'énergie ont réagi à la publication par RTE des six scénarios s'offrant à la France pour espérer atteindre la neutralité carbone à horizon 2050. Certains saisissent l'occasion pour marteler le rôle crucial que doivent jouer les énergies renouvelables, quand d'autres regrettent que le gaz et ses déclinaisons vertes ne soient pas prises en compte.


Attendu de longue date par nombre d'acteurs, le rapport de RTE sur les six scénarios de politique énergétique s'offrant à la France pour espérer atteindre la neutralité carbone à horizon 2050 n'a pas manqué de faire réagir. Le document, fruit d'un travail de longue haleine, confirme qu'il n'y a plus de temps à perdre et que des choix politiques doivent être rapidement pris, qu'il s'agisse d'accélérer les rythmes de développement des énergies renouvelables (solaire, éolien terrestre, éolien maritime, énergies marines...), de lancer un nouveau programme de réacteurs nucléaires EPR ou encore de réaliser une autre tranche de travaux de maintenance visant à prolonger la durée de vie des centrales atomiques actuelles.

 

 

S'exprimant dans la foulée de la publication du rapport, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, a indiqué qu'Emmanuel Macron s'exprimerait probablement d'ici la fin de l'année pour annoncer une "orientation" des pouvoirs publics en la matière.
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