Des études réalisées par les chercheurs de l’université d’agronomie de Vienne ont montré que le saule marsault est capable de stocker de grandes quantités de métaux lourds.

Cette espèce de saule poussant au bord des marais – Salix caprea – peut en effet stocker dans ses feuilles du plomb, du zinc et du cadmium, voilà ce que révèle un article publié mercredi dans Les Echos. Une chercheuse de l’institut de génétique appliquée et de biologie cellulaire étudie les bases biologiques du phyto-assainissement avec les saules. Son objectif est d’identifier les gènes qui interviennent dans les procédés d’absorption, de transport et de stockage des métaux lourds. A long terme, l’objectif serait la culture de saules sur des sols pollués afin de les nettoyés.

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