Des travailleurs sans-papiers ont profité vendredi des conférences de presse des groupes Bouygues et Eiffage pour manifester en faveur de la régularisation de leur situation.
Une centaine de personnes ont manifesté vendredi à Paris devant les immeubles où les groupes de BTP Bouygues et Eiffage tenaient leur conférence de presse pour tenter d’obtenir leur appui sur la régularisation des travailleurs sans-papiers.
«Patrons du bâtiment, assumez vos responsabilités : faites régulariser les travailleurs sans-papiers». Tel était le slogan des tracts distribués devant le siège de Bouygues et le restaurant où se tenait la réunion d’Eiffage. Les propos des manifestants soutenaient que «les grands groupes de la construction – Bouygues, Vinci et Eiffage en tête – font appel en toute connaissance de cause et avec le plus grand cynisme aux agences d’intérim».
Réponse des PDG mis en cause. Le groupe a «des procédures très strictes» pour contrôler l’identité de leurs employés, mais qu’il n’avait «pas de pouvoir de police», a indiqué Martin Bouygues. Ajoutant, concernant les demandes de régularisation que «c’est une question politique qui ne me concerne pas». Pour sa part, Jean-François Roverato, pour Eiffage, s’est dit «prêt à proposer la régularisation de certains travailleurs sans-papiers» oeuvrant chez des sous-traitants «ayant démontré leur compétence depuis plusieurs années».
«Patrons du bâtiment, assumez vos responsabilités : faites régulariser les travailleurs sans-papiers». Tel était le slogan des tracts distribués devant le siège de Bouygues et le restaurant où se tenait la réunion d’Eiffage. Les propos des manifestants soutenaient que «les grands groupes de la construction – Bouygues, Vinci et Eiffage en tête – font appel en toute connaissance de cause et avec le plus grand cynisme aux agences d’intérim».
Réponse des PDG mis en cause. Le groupe a «des procédures très strictes» pour contrôler l’identité de leurs employés, mais qu’il n’avait «pas de pouvoir de police», a indiqué Martin Bouygues. Ajoutant, concernant les demandes de régularisation que «c’est une question politique qui ne me concerne pas». Pour sa part, Jean-François Roverato, pour Eiffage, s’est dit «prêt à proposer la régularisation de certains travailleurs sans-papiers» oeuvrant chez des sous-traitants «ayant démontré leur compétence depuis plusieurs années».
