FOCUS. Alors qu'il détient la première concession autoroutière qui arrivera à son terme, en 2031, la société Sanef va lancer de nouveaux travaux neufs dans les trois années à venir, accentuer ses efforts en matière d'économie circulaire et de transition écologique. Tout en continuant à maintenir l'existant et à préparer la fin du contrat.


"Nous ne construisons pas pour le plaisir de couler des mètres cubes de béton." Le discours selon lequel les ambitions environnementales des concessionnaires autoroutiers sont "de la poudre aux yeux", François Cornier, directeur de la construction du groupe Sanef, le réfute catégoriquement. "Nous pouvons apporter des services y compris environnementaux aux territoires, autour du traitement des eaux, de la gestion de la forêt, de la mise en place de mesures compensatoires. Et nous obtenons rapidement des résultats en matière de gestion et de protection de la biodiversité", estime-t-il.

 

Le groupe Sanef se dit d'autant plus désintéressé à construire pour construire qu'il a une position particulière dans le paysage des concessionnaires autoroutiers. "Nous ne sommes pas une filiale d'une major du BTP, mais appartenons à un groupe international, Abertis, spécialisé dans la gestion d'actifs autoroutiers, expose Julien Castres Saint-Martin, directeur Infrastructure.
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