Batiactu : Avez-vous eu, au sein du groupement, des cas d'entreprises qui n'auraient pas supporté les effets de la crise et auraient dû mettre la clé sous la porte ?
Y. M.-D. : Non, aucun. Je touche du bois ! (rires) Mais il est vrai que le secteur de la distribution de produits de bâtiment a été plutôt porteur ces dernières années. Même si les baisses de vente sont une réalité, notamment en janvier/février, qui ont été très mauvais. Il y a eu une réelle baisse d'activité, certains s'en sont bien sortis, notamment ceux qui ont investi, qui ont des outils modernes ouverts vers les deux clientèles, qui ont fait un effort sur l'aspect commercial du point de vente… Mais il ne faut pas négliger le facteur climatique, qui a certainement joué un rôle. Il faudra attendre fin mars ou avril pour avoir une tendance.
Y. M.-D. : Non, aucun. Je touche du bois ! (rires) Mais il est vrai que le secteur de la distribution de produits de bâtiment a été plutôt porteur ces dernières années. Même si les baisses de vente sont une réalité, notamment en janvier/février, qui ont été très mauvais. Il y a eu une réelle baisse d'activité, certains s'en sont bien sortis, notamment ceux qui ont investi, qui ont des outils modernes ouverts vers les deux clientèles, qui ont fait un effort sur l'aspect commercial du point de vente… Mais il ne faut pas négliger le facteur climatique, qui a certainement joué un rôle. Il faudra attendre fin mars ou avril pour avoir une tendance.
Batiactu : Quelle attitude allez-vous adopter, cette année, dans ce contexte incertain ?
Y. M.-D. : C'est vrai que l'attentisme est d'actualité. Le problème de cette crise est qu'elle est mondiale, mais on a des interrogations sur son ampleur et ses effets. Rien n'est inenvisageable : demain, General Motors peut fermer, ce n'est plus impossible ! De plus, elle n'a vraiment rien à voir avec la dernière crise de 1997 ! Il va y avoir des dégâts, c'est sûr. Je crois qu'on est en début de cycle, et qu'on n'est pas encore au creux de celui-ci… mais il faut garder le moral ! (rires). Mais donnons-nous les moyens d'être présent et d'avoir les outils pour accompagner nos adhérents.
Du 16 au 19 février dernier, Gedex a organisé son premier salon d'enseigne, réunissant adhérents et fournisseurs sur le site du Parc Floral de Vincennes. « Notre particularité, c'est d'avoir des catalogues spécifiques et des plateformes de redistribution, qui permettent à nos adhérents, quelles que soient sa taille et sa localisation, d'être approvisionnés toutes les semaines. Jusqu'à cette année, avec la sortie des nouveaux catalogues, notre force de vente se déplaçait chez l'adhérent et faisait une présentation des nouveautés produits et de la stratégie commerciale. Sans la présence des fournisseurs. L'idée a donc été de faire un salon avec les fournisseurs de nos catalogues, en présence des forces de vente de nos adhérents, tout en continuant les présentations de nouveautés par nos chefs produits. Bilan : plus de 1.200 visiteurs sur 4 jours », explique Yves Martin-Delahaye.
Côté salon, Gedex et ses enseignes sera présent à Batimat en fin d'année. Après une absence de 10 ans, entre 1993 et 2003, le groupement est revenu en 2005. « Ça nous a permis d'avoir de nouveaux contacts, notamment avec le Maroc, et d'être un lieu de rencontre pour nos adhérents. Du coup, on poursuit », indique le Pdg.
Dernière manière de se montrer, Gedimat poursuit son sponsoring sportif dans le rugby et la voile. « On ne change pas une équipe qui gagne. Quand nous nous lançons dans une opération, nous ne faisons pas du one-shot. Notre démarche s'inscrit dans la durée et la fidélité », conclut Yves Martin-Delahaye.