Après lépisode de samedi dernier où des salariés du bâtiment avaient manifesté sur un chantier à Jussieu, des salariés de Bouygues ont occupé jeudi un autre chantier du groupe, implanté dans le 7ème arrondissement de Paris, et ce en raison de leur santé.
Selon le syndicat CGT, une vingtaine de salariés de Bouygues occupe depuis jeudi matin (8h00) le chantier sur lequel ils travaillent, pour «savoir ce quil en est au niveau de leur situation médicale», daprès les propos dun responsable CGT, Raymond Chauveau. Constitués à la fois dintérimaires et demployés, les salariés présentent des signes symptomatiques dune intoxication, après avoir été exposés au plomb.
Suite à cet incident, Raymond Chauveau rapporte que ces derniers ont été arrêtés afin de procéder à des analyses médicales sur une période échelonnée du 17 septembre au 2 octobre et à la suite de laquelle ils nont pas été payés.
Suite aux déclarations de la CGT, la filiale Bouygues Construction réfute, de son côté, la présence de ses salariés dans cette action : «Ces personnes ne sont pas des salariés de lentreprise». Selon un communiqué, il sagirait dune «quarantaine de manifestants qui se sont introduits par effraction sur un chantier de sa filiale Bouygues Bâtiment Ile-de-France à Paris, après avoir bousculé le gardien». Toujours selon les dires de la société, ces manifestants auraient alors «semé le trouble sur leur appartenance à Bouygues Construction, notamment en utilisant des casques orange qui avaient été volés sur le chantier de Jussieu samedi dernier, à loccasion dune première intrusion par effraction».
En effet samedi dernier, une action avait déjà eu lieu sur un chantier de Bouygues à la faculté de Jussieu par des manifestants sans-papiers, et ce, dans loptique de demander des CDI, qui faciliteraient leur régularisation.
Suite à cet incident, Raymond Chauveau rapporte que ces derniers ont été arrêtés afin de procéder à des analyses médicales sur une période échelonnée du 17 septembre au 2 octobre et à la suite de laquelle ils nont pas été payés.
Suite aux déclarations de la CGT, la filiale Bouygues Construction réfute, de son côté, la présence de ses salariés dans cette action : «Ces personnes ne sont pas des salariés de lentreprise». Selon un communiqué, il sagirait dune «quarantaine de manifestants qui se sont introduits par effraction sur un chantier de sa filiale Bouygues Bâtiment Ile-de-France à Paris, après avoir bousculé le gardien». Toujours selon les dires de la société, ces manifestants auraient alors «semé le trouble sur leur appartenance à Bouygues Construction, notamment en utilisant des casques orange qui avaient été volés sur le chantier de Jussieu samedi dernier, à loccasion dune première intrusion par effraction».
En effet samedi dernier, une action avait déjà eu lieu sur un chantier de Bouygues à la faculté de Jussieu par des manifestants sans-papiers, et ce, dans loptique de demander des CDI, qui faciliteraient leur régularisation.