L'implantation à Dunkerque (59) de la société Nord Broyage a suscité la colère des salariés du cimentier suisse Holcim, jugeant ce concurrent « déloyal ». Quelque 450 salariés selon les syndicats, 300 selon la police, ont manifesté mercredi à Lille (59).
Les salariés des sites Holcim de Dannes et Lumbres (62), mais aussi de Belgique, ont manifesté leur mécontentement mercredi à Lille quant à l'implantation de Nord Broyage. Ils la jugent « déloyale » et estiment qu'elle pourrait entraîner des suppressions d'emplois. Ils demandent ainsi le retrait de l'autorisation d'implantation accordée à la société.
L'autorisation a en effet été accordée à Nord Broyage pour installer près du port de Dunkerque un centre de broyage de clinker (mélange de calcaire et d'argile cuit) importé, avec pour objectif de produire 600.000 tonnes de ciment par an. « Il va importer du clinker du bassin méditerranéen, où ils ne sont pas soumis aux mêmes contraintes environnementales que nous », ce qui va lui permettre de pratiquer des « prix nettement inférieurs », a expliqué Luc Azelart, délégué CFDT.
La direction du cimentier suisse, numéro 2 mondial, conteste également le projet de son concurrent, indiquant qu'il utilise les carrières locales pour produire ses ciments.
Selon le délégué syndical, « 150 emplois directs et 450, en comptant les emplois indirects », sont menacés à court terme. « Si on laisse implanter (ce type de centre), c'est inéluctablement la mort des cimentiers français dans les quatre à cinq ans à venir », a-t-il ajouté.
La direction de Nord Broyage n'a pas souhaité s'expliquer.
L'autorisation a en effet été accordée à Nord Broyage pour installer près du port de Dunkerque un centre de broyage de clinker (mélange de calcaire et d'argile cuit) importé, avec pour objectif de produire 600.000 tonnes de ciment par an. « Il va importer du clinker du bassin méditerranéen, où ils ne sont pas soumis aux mêmes contraintes environnementales que nous », ce qui va lui permettre de pratiquer des « prix nettement inférieurs », a expliqué Luc Azelart, délégué CFDT.
La direction du cimentier suisse, numéro 2 mondial, conteste également le projet de son concurrent, indiquant qu'il utilise les carrières locales pour produire ses ciments.
Selon le délégué syndical, « 150 emplois directs et 450, en comptant les emplois indirects », sont menacés à court terme. « Si on laisse implanter (ce type de centre), c'est inéluctablement la mort des cimentiers français dans les quatre à cinq ans à venir », a-t-il ajouté.
La direction de Nord Broyage n'a pas souhaité s'expliquer.