Des employés de lentreprise Kyrnolia, filiale de Veolia spécialisée dans la distribution deau en Corse, sont en grève depuis quatre jours. Motif : la grande disparité des salaires qui existe entre les deux entités qui composent Kyrnolia.
Voilà quatre jours que des salariés de la société Kyrnolia chargée de distribuer leau en Corse, font grève afin de demander une renégociation de leur statut mais aussi un réajustement de leurs salaires. Cette filiale du groupe Veolia, comprend deux entités différentes : la Compagnie méditerranéenne dexploitation des services de leau (CMESE) et la Compagnie de leau et de lozone (CEO).
Le représentant du Syndicat des travailleurs corses (STC), Jean-Yves Bellini, a expliqué à lAFP quil existe des «disparités de salaires de 5.000 euros par an», dune compagnie à lautre, bien que les «salariés [de ces deux structures] effectuent les mêmes tâches». De plus, les grévistes sont inquiets concernant les négociations qui peuvent entraîner un statut unique au plan national au sein de Veolia. Ils craignent en effet de perdre leur prime dinsularité.
Le directeur de la filiale Kyrnolia, Dominique Orlandi, a estimé que les revendications émises par les salariés ne peuvent pour linstant pas être «satisfaites en létat». Il précise toutefois : «Nous sommes ouverts à la discussion». Dominique Orlandi sinquiète en revanche de létat des stations dépuration qui ont été saturées jeudi, pour cause dabsence de maintenance du réseau et de surveillance : «On frise la catastrophe. Deux stations dépuration sont pleines et on ne passera pas le week-end sans quelles débordent».
Une réunion de négociations est normalement prévue, après que la délégation de six syndicalistes de la STC et CGT ont été reçue jeudi par le préfet de Corse, Christian Leyrit, et le député-maire dAjaccio, Simon Renucci.
Le représentant du Syndicat des travailleurs corses (STC), Jean-Yves Bellini, a expliqué à lAFP quil existe des «disparités de salaires de 5.000 euros par an», dune compagnie à lautre, bien que les «salariés [de ces deux structures] effectuent les mêmes tâches». De plus, les grévistes sont inquiets concernant les négociations qui peuvent entraîner un statut unique au plan national au sein de Veolia. Ils craignent en effet de perdre leur prime dinsularité.
Le directeur de la filiale Kyrnolia, Dominique Orlandi, a estimé que les revendications émises par les salariés ne peuvent pour linstant pas être «satisfaites en létat». Il précise toutefois : «Nous sommes ouverts à la discussion». Dominique Orlandi sinquiète en revanche de létat des stations dépuration qui ont été saturées jeudi, pour cause dabsence de maintenance du réseau et de surveillance : «On frise la catastrophe. Deux stations dépuration sont pleines et on ne passera pas le week-end sans quelles débordent».
Une réunion de négociations est normalement prévue, après que la délégation de six syndicalistes de la STC et CGT ont été reçue jeudi par le préfet de Corse, Christian Leyrit, et le député-maire dAjaccio, Simon Renucci.