Les membres du comité d'entreprise européen du groupe de BTP français, Eiffage, ont fait savoir qu'ils s'opposaient à une éventuelle OPA de l'espagnol Sacyr, annonçant également une crainte «du démantèlement du groupe».
«Cette décision de l'Autorité des marchés financiers (AMF) ne peut nous satisfaire, car elle ouvre la voie de l'offre publique d'achat, et nous laisse toujours craindre un démantèlement du groupe», ont souligné les représentants du personnel, issus des syndicats français, belges, portugais, espagnol, italien et luxembourgeois.
Les syndicats ont également indiqué : «l'exigence de la défense de tous les emplois et de la cohérence du groupe est encore plus actuelle. Si l'avenir d'Eiffage et de ses emplois est à un tournant, et, si la seule issue est de s'adosser à un autre opérateur, cela ne peut se faire qu'en complétant les métiers sur d'autres territoires».
Ces prises de position font suite à l'annonce de l'AMF qui a déclaré non-conforme l'offre publique d'échange (OPE) de Sacyr sur Eiffage et a demandé à l'espagnol de déposer une OPA sur le français à un prix supérieur.
Les syndicats ont également indiqué : «l'exigence de la défense de tous les emplois et de la cohérence du groupe est encore plus actuelle. Si l'avenir d'Eiffage et de ses emplois est à un tournant, et, si la seule issue est de s'adosser à un autre opérateur, cela ne peut se faire qu'en complétant les métiers sur d'autres territoires».
Ces prises de position font suite à l'annonce de l'AMF qui a déclaré non-conforme l'offre publique d'échange (OPE) de Sacyr sur Eiffage et a demandé à l'espagnol de déposer une OPA sur le français à un prix supérieur.