Plusieurs sites du spécialiste d'ingénierie électrique, Cegelec, ont été touchés par des grèves lundi. Ces mouvements concernent le remboursement des frais de déplacement et la politique salariale.
Un mouvement de grève a touché lundi plusieurs sites de Cegelec à l'appel de la CGT. Les raisons de cette contestation reposent sur les frais professionnels.
«La moitié des chantiers est affectée aujourd'hui, beaucoup d'agences sont fermées dans le Nord et l'Est (Wasquehal, Mulhouse, Le Havre, Rouen, Dunkerque), l'Ouest (Nantes, Cherbourg, Caen, Le Mans, Quimper) et des piquets de grève sont présents à Lyon, Montluçon, Marseille, Montpellier, Choisy-le-Roi», a déclaré à l'AFP Eric Fatoux, délégué CGT. Si le syndicat revendique une grève de près de 35% du personnel, la direction ne compte de son côté qu'une dizaine d'agences en grève sur les 120 sites.
«La moitié des chantiers est affectée aujourd'hui, beaucoup d'agences sont fermées dans le Nord et l'Est (Wasquehal, Mulhouse, Le Havre, Rouen, Dunkerque), l'Ouest (Nantes, Cherbourg, Caen, Le Mans, Quimper) et des piquets de grève sont présents à Lyon, Montluçon, Marseille, Montpellier, Choisy-le-Roi», a déclaré à l'AFP Eric Fatoux, délégué CGT. Si le syndicat revendique une grève de près de 35% du personnel, la direction ne compte de son côté qu'une dizaine d'agences en grève sur les 120 sites.
Les réclamations
Quant aux réclamations, la CGT dénonce le nouveau barème de remboursement des frais de déplacement qui concerneraient le trajet depuis l'agence dont dépendent les salariés jusqu'au chantier et non plus du domicile au chantier, soit une perte allant de 300 à 1.300 euros par mois pour certains salariés.
Pour sa défense, la direction souligne que cette mesure a été prise pour «se mettre en conformité avec l'Urssaf à la suite du redressement d'une des six filiales françaises de Cegelec». Pour la CGT, «les frais étaient une manière de compenser la faiblesse des salaires».
Pour rappel, le fonds Qatari Diar, qui a acquis Cegelec en 2008, va prochainement le céder à Vinci, en échange d'une entrée au capital du grand groupe de construction.